C'est le titre du film de Pablo Fendrik que j'ai regardé sur mon ordinateur hier, en fin d'après-midi. Film encore une fois très étrange qui se déroule dans la forêt amazonienne. Des chasseurs viennent pour s'emparer des terres d'une ferme perdue dans la forêt. Ils tuent le père, propriétaire de la ferme, après lui avoir fait signer une cession de sa propriété, tuent un autre homme, le déserteur, qui n'est que blessé, et s'emparent de la fille du père. Un homme de la forêt venu pour les aider, se cache. Il réussit à guérir le déserteur avec des onguents fabriqués à partir de plantes et un serpent qu'il a tué avec une machette —ils ne donnent pas les détails de la recette— et poursuit les bandits chasseurs. Il reprend le papier signé par le père avant de mourir et fait subir toutes sortes de misères à la troupe des méchants, réussissant à sauver la femme. Revenus à la ferme ils se préparent à l'attaque des bandits qui sont à huit, bien armés, contre trois. Grâce à l'ingéniosité de l'indien, les bandits sont éliminés. L'indien retourne dans la forêt où l'attend son ami, le jaguar.
Le film est très lent. On ressent la moiteur de l'air, on entend les oiseaux, le bruit de l'eau, les branches qui craquent, le silence de cette moiteur verte et chaude qui nous imprègne, le grondement du jaguar. Une heure et demi d'inquiétante étrangeté.
Après ça, sur Arte, Copacabana de Marc Fitoussi avec une Isabelle Huppert stupéfiante de vérité dans ce rôle de femme un peu folle qui mène une vie un peu folle dans la petite ville d'Ostende en Belgique où elle s'essaie au métier d'agent immobilier.
Bon ! Il est temps que j'arrête de regarder des films en streaming. Cela m'immobilise devant l'ordinateur et ce n'est pas bon pour mes jambes.
J'ai aussi regardé Copacabana avec beaucoup de plaisir ; Isabelle Hupert un peu fofolle est tellement crédible dans son rôle ! Mais tu as raison, il faut quand même marcher pour empêcher tes jambes de s'engourdir.
RépondreSupprimerBisous