J'ai passé les deux premiers jours de mon jeûne au lit. Pas tout-à-fait quand même parce que je me suis souvent levé pour vaquer à mes affaires. Mais je retournais assez vite me coucher. Déprivé de toute nourriture, mon corps se sentait un peu faiblard. J'étais d'ailleurs assez étonné de voir à quel point il m'était facile de m'endormir, jamais pour plus longtemps qu'une heure, mais assez fréquemment. Il est en effet connu que l'un des effets du jeûne, c'est de réduire les besoins en sommeil.
Hier soir, j'avais une haleine épouvantable, qui me dégoûtait moi-même. Je me suis dit : "Tu ne peux pas aller chez ton dentiste avec une bouche aussi puante." Espérons que cela passera d'ici mon rendez-vous dans cinq jours. Ma langue est celle d'un fantôme.
Les trois premiers jours sont les plus difficiles. Surtout quand on ne boit que de l'eau. Celle-ci apparaît très vite insipide. Ce matin je me suis fait un thé vert. Cela me change de l'eau sans me détourner du jeûne.
Avant-hier j'ai relu le petit livre que Zbyszek a écrit sur Fernando Pessoa, voices of a Nomadic Soul, The Menard Press, 1996, revised edition, 2008. Excellent petit livre sur cet auteur très difficile à cerner. Hier, j'ai limité mes lectures à l'assimil portugais.
Avant-hier j'ai relu le petit livre que Zbyszek a écrit sur Fernando Pessoa, voices of a Nomadic Soul, The Menard Press, 1996, revised edition, 2008. Excellent petit livre sur cet auteur très difficile à cerner. Hier, j'ai limité mes lectures à l'assimil portugais.
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