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lundi 22 juillet 2019

Pénombre

... j'ai continué, sans conviction mais avec un peu plus d'intérêt quand l'auteur aborde sa période de service militaire en Algérie. Mais je ne suis pas convaincu par la pénombre syntaxique dans laquelle il nous plonge... c'est comme un tableau dans lequel on ne distingue rien parce que les volumes, sombres, se confondent, mais en même temps, il s'agit d'une écriture sèche, drue, "coupante" comme le disait à juste titre la lectrice qui m'a prêté le livre, lors de notre dernière réunion à l'Institut français.

Cette nuit j'ai fait un rêve d'amour. Je participais à un séminaire à l'université de Nancy. Nous étions assis en rond dans une grande salle, à 2 m les uns des autres, rien que des hommes sévères avec des visages à la Bernard Buffet... j'étais moi aussi assis sur une chaise, le seul avec une femme jeune à moitié couchée sur moi, cheveux courts, la tête renversée sur mon épaule, endormie... je me sentais un peu coupable car, dans mon rêve, je m'étais endormi aussi pendant quelque temps, Heinzmann était parti et j'avais une furieuse envie d'uriner, finalement je me lève et je vais voir où se trouvent les toilettes, impossible de les trouver... enfin on m'indique un lieu ouvert où il se trouve une sorte de pissoir baroque, inhibiteur de toute tentative... je me décide à sortir pour trouver un bistrot que je découvre bientôt "À l'exil" ou "Chez Marx", quelque chose comme ça, ma jeune amoureuse y est déjà, je me penche vers elle, c'est un bistrot où l'on ne mange que du poisson, du poison ? comme dans le début du roman que j'avais commencé, Le Cahier Noir, de l'auteur portugais Camilo Castelo Branco... pour quitter Guyotat... que je n'ai pas quitté !

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