Hier soir, nous sommes allés écouter un concert dans les jardins de la Fondation Gulbenkian. Rien que des cuivres (trompettes, cors, trombones à coulisse, tuba, etc.) et des œuvres très courtes. Le concert aurait pu durer un peu plus longtemps. Certainement.
Ce matin j'ai commencé un jeûne sec d'une journée. J'en ai parlé à Jérôme qui était avec nous au concert d'hier soir en l'encourageant à m'accompagner. Mais il ne semble pas prêt à ce genre d'épreuve pour le moment. Peut-être plus tard, me dit-il.
J'ai lu l'article que Le Monde a consacré à notre ami Jean-Patrick Connerade, cet homme si extraordianirement érudit qui a accompagné, avec moi, les évolutions du Lycée Ermesinde dirigé par l'un de mes anciens étudiants, Jeannot Medinger, au Luxembourg. L'article du Monde est très intéressant car il mentionne, parmi les passions de notre ami, celle de reconnaître en John Florio, un philosophe érudit du XVIe siècle d'origine juive italienne, le véritable auteur des pièces de Shakespeare. Jean-Patrick Connerade complète à merveille l'argumentation développée par Lamberto Tassinari (dont j'ai déjà parlé dans ce blog — le 26 avril 2016), en montrant que les connaissances scientifiques, en astronomie notamment, évoquées dans l'œuvre du barde, ne pouvait avoir pour origine qu'une familiarité très particulière avec l'œuvre du Danois Tycho Brahé, familiarité dont John Florio pouvait témoigner. Jean-Patrick a écrit une excellente pièce dans laquelle il défend son point de vue, Le vrai Shakespeare (Aux Poètes Français, 2018). En tout cas, personne ne peut douter que, s'il existe quelque chose comme la réincarnation, Jean-Patrick est certainement une réincarnation de John Florio !
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