Je n'ai pas eu ma "chicken soup". J'ai grignoté quelques restes de la réception d'hier soir. En particulier un "dip" fait de fromage blanc et d'herbes aromatiques et d'ail dans lequel j'ai trempé quelques bâtons de céléri et de concombre. J'ai même pris le risque de goûter aux falafels apportés par Virginia, une Brésilienne venue dimanche soir, ainsi qu'aux "brigaderos" au chocolat qu'elle avait amenés également. Ce matin, j'ai mangé quelques cerises qui trainaient sur le bloc-cuisine ainsi qu'un œuf quand Isabel est montée. Avec du thé vert bien sûr.
Je reçois de temps en temps des invitations à participer au réseau "Trombi". Il s'agit d'un réseau d'anciens de l'école ou du lycée que vous avez fréquenté dans votre jeunesse. Généralement, ces appels vont directement à la poubelle. Pourquoi ? Parce que je n'ai aucun souvenir de mes camarades d'école ou de classe. Je ne me souviens plus de leur nom à part celui du seul ami que j'ai jamais eu pendant ma vie scolaire. Il s'appelait Robert N. Je me souviens très bien de lui. Mais c'est la seule figure qui émerge de cette sombre période de mon enfance et de mon adolescence à l'école. En sceonde classique, un nouveau venu a attiré mon attention et je l'ai fréquenté pendant quelque temps. Il s'agit de René Kœring (photo ci-jointe) qui est devenu musicien compositeur et créateur de festivals, notamment à Montpellier. René était pianiste et, pendant les récréations, nous allions dans la salle de musique où il jouait Chopin, Rachmaninov, Tchaikovsky, et bien d'autres... J'étais complètement fasciné. Il avait deux ans de plus que moi. Ce qui est curieux c'est que, quand mon nom apparaît et qu'on demande aux anciens du réseau quelles qualités étaient associées à mon nom justement, l'adjectif le plus fréquent est "sociable". Sociable ? Alors que je ne me souviens d'aucun de mes anciens camarades ? Bizarre, bizarre.
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