En allumant mon ordinateur ce matin, je me suis aperçu que je n'avais pas publier le "post" que j'avais écrit hier. Je ne l'ai publié que ce matin. Ce qui fait que l'on pourrait croire que je ne connais pas la date d'anniversaire de mon fils Fabien.
Tous les soirs je lis quelque pages d'Emile Gaboriau, l'un des "pères" de la littérature policière avec notamment Monsieur Lecoq, le modèle du Sherlock Holmes de Conan Doyle. Hier soir, j'ai trouvé cette jolie métaphore :
« Si l’on jette au milieu d’un lac une lourde pierre, elle produit un jaillissement considérable, et la masse de l’eau est agitée jusque sur les bords… Mais le grand mouvement ne dure qu’une minute ; le remous diminue à mesure que ses cercles s’élargissent, la surface reprend son immobilité, et bientôt nulle trace ne reste de la pierre, enfouie désormais dans les vases du fond.
Ainsi il en est des événements qui tombent dans la vie de chaque jour, si énormes qu’ils puissent paraître. Il semble que leur impression durera des années ; folie ! Le temps se referme au-dessus plus vite que l’eau du lac, et, plus rapidement que la pierre, ils glissent dans les abîmes du passé. C’est dire qu’au bout de quinze jours le crime affreux du cabaret de la Chupin, ce triple meurtre qui avait fait frémir Paris, dont tous les journaux s’étaient émus, était plus oublié qu’un vulgaire assassinat du règne de Charlemagne. » (de Monsieur Lecoq par Emile Gaboriau)
Tous les soirs je lis quelque pages d'Emile Gaboriau, l'un des "pères" de la littérature policière avec notamment Monsieur Lecoq, le modèle du Sherlock Holmes de Conan Doyle. Hier soir, j'ai trouvé cette jolie métaphore :
« Si l’on jette au milieu d’un lac une lourde pierre, elle produit un jaillissement considérable, et la masse de l’eau est agitée jusque sur les bords… Mais le grand mouvement ne dure qu’une minute ; le remous diminue à mesure que ses cercles s’élargissent, la surface reprend son immobilité, et bientôt nulle trace ne reste de la pierre, enfouie désormais dans les vases du fond.
Ainsi il en est des événements qui tombent dans la vie de chaque jour, si énormes qu’ils puissent paraître. Il semble que leur impression durera des années ; folie ! Le temps se referme au-dessus plus vite que l’eau du lac, et, plus rapidement que la pierre, ils glissent dans les abîmes du passé. C’est dire qu’au bout de quinze jours le crime affreux du cabaret de la Chupin, ce triple meurtre qui avait fait frémir Paris, dont tous les journaux s’étaient émus, était plus oublié qu’un vulgaire assassinat du règne de Charlemagne. » (de Monsieur Lecoq par Emile Gaboriau)
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