C’est aujourd’hui la fête de la musique mais rien ne se passe. Je suis dans le quartier de l’Esplanade à Strasbourg. Il fait très chaud et mon sac est assez lourd.
Hier nous avons eu droit aux belles chansons de la Renaissance que ma fille Célia a chantées avec son amie Danièle et le luthiste Jean-Sébastien. Elle a rajouté au programme initial qu’elle avait conçu, la chanson du film Les visiteurs du soir, « Démons et merveilles » dont les paroles sont de Jacques Prévert. C’était superbe et je me souviendrai longtemps de la manière dont elle a évoqué la fête des pères juste avant d’entonner ce morceau. Après le concert, nous nous sommes retrouvés à l’arbre vert, un restaurant tout près des Ponts Couverts qui proposait d’excellents menus.
J’ai passé la matinée chez Célia. Irène nous a rejoints et nous avons pris un délicieux déjeuner végétarien, enfin presque végétarien, puisqu’il y avait des filets de truites fumées et un peu de saumon. À 16 heures j’avais rendez-vous avec Mélodie. Célia est venue avec moi. Je crois en effet que ces deux femmes ont des choses à se dire sur la voix, sur les voix, sur la vie qui découlent de leur résonance, sur la multiplicité à laquelle elles nous obligent, sur les ouvertures qu’elles nous promettent pour mieux nous ancrer dans les profondeurs du ciel !
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