Anne Hidalgo disait ce matin sur France Inter que ce sont nos convictions qui doivent orienter notre vote et non un calcul quelconque qui viserait à nous préserver d'un danger ou à nous assurer le moins pire, comme si seul le calcul et non notre véritable opinion pouvait empêcher le ciel de nous tomber sur la tête. Elle a raison me semble-t-il parce que le calcul, fondé sur l'anticipation du vote de millions de personnes en train de calculer sur le calcul de tous les autres, me paraît vraiment compliqué. La situation n'est pas celle du dilemme du prisonnier de la théorie des jeux. Car la démocratie n'est pas un jeu. Ou bien ?
Avec deux haïkaï aujourd'hui :
Au bord du bois
Coulemelles rassemblées
Peur qu'elles ne s'envolent
Bousculade de calculs
La démocratie éreintée
Va pisser rouge
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire