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vendredi 8 décembre 2017

Algorithmes

Nous étions moins nombreux hier à l'Institut Français pour évoquer nos lectures du mois. Quand ce fut mon tour, j'ai évoqué ma lecture d'Alice Zeniter, bien sûr, de Dominique Cardon et d'Eric Vuillard.  J'ai également évoqué Ishiguro et Hanus Hachenburg (On a besoin d'un fantôme). Le livre de Cardon, A quoi rêvent les algorithmes, est bien écrit et assez intéressant. Il s'agit de réfléchir sur la manière dont les big data, celles qui donne lieu à la construction d'immenses bâtiments cubiques, généralement sans fenêtres, de couleur sombre posés ici et là dans le monde —j'en ai vu au Luxembourg mais il semblerait que la Norvège et la Finlande soient leurs localisation préférée en raison du froid—, transforment notre vie quotidienne. Ce n'est pas du tout un livre catastrophiste. Il montre comment les grands opérateurs comme Facebook, Google ou Amazone travaillent sur les traces de nos comportements, y repérant des régularités qui, ensuite, vont donner lieu à des adressages publicitaires ciblés. Mais ces traces sont fondamentalement anonymes. Elles sont détachées de ceux qui les laissent derrière eux et donnent lieu à des traitements statistiques très sophistiqués et guidés effectivement par des algorithmes. Il n'empêche que les grands bénéficiaires de ces big data, sont les corporations qui cherchent à nous vendre tout et n'importe quoi, style Amazon.



Plage piétinée
Toutes tailles d'orteils, même
Ceux du chihuahua

Fracas de lumières
  Trouant un mur de grisailles
 Dans le centre-ville


*  *  *




Clins d’œil de tortue
 Rasant l’eau lyre du lac
 Tempo ricochets
           

 La corde et la flèche
  Se tendent pour se quitter
  Oubliant les doigts


*  *  *


C'était la première fois que je faisais un trajet aussi long avec mon vélo à Lisbonne. A l'aller, pas de problèmes. Il y a un passage difficile quand il s'agit de monter de l'avenue Duque de Loulé à Rato. Après Rato, ça descend sans arrêt jusqu'au Tage, avec une petite remontée pour atteindre le bâtiment de l'Institut. Au retour, c'est plus compliqué car il faut réemprunter la Rua Sao Bento, très longue, étroite avec une circulation d'enfer. Pas évident. J'ai dû mettre pied à terre à 100m de Rato. 20 minutes à l'aller, 40 pour le retour.

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