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vendredi 15 décembre 2017

Wim Hof

C'est Isabel qui, hier matin, a attiré mon attention sur les exploits de Wim Hof, "the Ice Man", un Polonais qui, après la mort de son épouse, s'est endurci au point de pouvoir endurer pendant des heures des températures extrêmes. Il nage sous la glace, gravit les montagnes —le Kilimandjaro, l'Everest, etc.— pieds et torse nus, en short, entraînant avec lui des volontaires qui ont appliqué sa méthode, se fait injecter des bactéries auxquelles son système immunitaire résiste sans problème, etc. Un surhomme, alors ? Pas du tout. Wim Hof a donné de nombreuses conférences au cours desquelles il détaille sa méthode de respiration, car, tout est là : la respiration, son rythme et sa profondeur sont bien la clé de son endurcissement. Il y a aussi l'expérience du froid. D'après lui, le froid et l'endurance qu'il requiert pour le supporter, est un atout santé majeur. Quand il se fait enfermer dans un caisson rempli de glace pendant plus d'une heure, sa température corporelle baisse légèrement certes mais reste au dessus de 37°. Pas d'hypothermie donc, même si sa peau enregistre des températures bien plus basses que celle de l'intérieur de son corps. L'homme de glace affirme que ses exploits sont accessibles à n'imprte qui. Il suffit d'appliquer sa méthode de respiration. 

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Par ailleurs, le livre de Marc Dugain, finalement, tient ses promesses. C'est le récit d'une enquête passionnante sur l'assassinat des frères Kennedy. Ce n'est pas du tout un livre "complotiste" comme on pourrait le croire au seul énoncé du titre, Ils vont tuer Robert Kennedy. Mais c'est intéressant de voir ce qui trame la "une" des journaux pendant les années 60 aux Etats-Unis et ailleurs. La description des frères Kennedy, de leurs forces et de leurs faiblesses dans leur course respective vers le pouvoir, au milieu d'ennemis impitoyables comme Johnson ou Hoover, est vraiment convaincante. L'auteur nous dit qu'il s'agit d'un roman, certes, mais on ne peut pas s'empêcher de se poser la question de la véracité des faits qu'il rapporte dans son livre. Comme toujours dans la fiction, il s'agit de "jouer" avec la vérité, sans la dire, évidemment.

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J'ai terminé le livre de Marc Dugain, mais, dieu merci, je viens d'en recevoir un autre par la poste : La monnaie. L'argent comptant de l'apriori, d'Alfred Sohn-Rethel (Editions la Tempête, 2017), traduit par Françoise Willmann qui avait écrit, il y a longtemps et sous ma direction scientifique, une thèse sur cet auteur. Merci Françoise d'avoir pensé à moi. J'ai toujours eu beaucoup de sympathie pour cet auteur qui a été à l'origine de ma propre thèse d'Etat intitulée Ecriture, monnaie et connaissance et que je connaissais à travers son premier livre traduit en anglais Intellectual and manual labour : A critique of epistemology dont j'avais apprécié les idées étranges.

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