Finalement, l'appartement actuel de Célia nous a reçus tous sans grand problème. Nous étions 15 autour de la table et le dîner préparé par Fabien a été très bon. Nous avons ouvert les huîtres, les bouteilles de vin, les yeux, les oreilles et la bouche pour rester fidèles au brouhaha des fêtes de Noël, aux retrouvailles annuelles, aux souvenirs et aux projets.
Par la fenêtre du bureau de Josiane, j'aperçois une grue parfaitement immobile, comme paralysée par l'absence des êtres humains en ce matin de Noël. La ville semble plongée dans la torpeur des lendemains de fête. Pas un bruit. Rien que le gris du ciel et cette grue rouge, sans vie, en attente sur sa longue patte d'échassier métallique de quelque improbable proie à saisir au vol dans son bec horizontal.
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