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lundi 4 décembre 2017

Souviens-

toi —c'est à moi-même que je m'adresse— de ce texte écrit en 1976/77 à la suite d'une étude pour l'UNESCO sur la question des sciences dans les pays du Tiers-monde. J'avais publié, de manière très artisanale, le texte sous le titre Hommes et langues du Tiers-Monde. Il traitait de la manière dont l'Occident pourrait, pour son plus grand bénéfice, mieux intégrer les migrants en programmant une inititaion au relativisme linguistique dans l'enseignement primaire dans les écoles. Cette initiation serait fondée sur un enseignement oral élémentaire des langues parlées par les migrants. Je pourrais sans doute republier ce texte, même si son langage est devenu un peu désuet aujourd'hui, sous un titre plus actuel, avec une introduction propre à faire ressortir la pertinence du propos –qui était aussi un projet– dans le contexte de migrations massives. J'ai pensé à quelque chose comme De l'adversité à la diversité pour souligner le fait que les migrants pourraient devenir un atout pour l'avenir de nos sociétés modernes en y introduisant précisément cette indispensable diversité humaine sans laquelle nous serions de plus en plus englués dans l'unidimensionnalité marcusienne.


De petits nuages
Sortent de la cage aux mots
Tout chauds dans l’air froid

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