Cela veut dire "message" en langue hawaïenne mais c'est aussi le nom d'un astéroïde de forme si particulière que les astronomes se demandent si ce n'est pas un "objet" construit par quelque intelligence inconnue plutôt qu'un simple débris d'une galaxie quelconque. Je vais essayer de reprendre la photo publiée par le Guardian. En tout cas, cela nous change des chiures informes qui retiennent habituellement l'attention des scientifiques.
Je termine actuellement La supplication de Svetlana Alexievitch, qui reprend les témoignages de ceux qui ont vécu la catastrophe de Tchernobyl, les habitants du coin évidemment qui ont été obligés de quitter leur maison, leur village ou même cette ville Pripyat, devenue ville déserte depuis, ceux qui sont restés là-bas en dépit des dangers, mais surtout ceux qu'on appelle les "liquidateurs", des soldats ou des pompiers venus de tous les coins de la Russie pour calmer le monstre moderne. Juste après La guerre n'a pas un visage de femme, déjà très éprouvant à lire, cet ensemble de témoignages nous fait entrevoir ce qui peut très bien advenir à beaucoup plusgrande éche lle. Depuis, il y a eu Fukushima. Demain, ce sera peut-être Fessenheim. Nous ne sommes pas encore sorti de l'auberge...
Je termine actuellement La supplication de Svetlana Alexievitch, qui reprend les témoignages de ceux qui ont vécu la catastrophe de Tchernobyl, les habitants du coin évidemment qui ont été obligés de quitter leur maison, leur village ou même cette ville Pripyat, devenue ville déserte depuis, ceux qui sont restés là-bas en dépit des dangers, mais surtout ceux qu'on appelle les "liquidateurs", des soldats ou des pompiers venus de tous les coins de la Russie pour calmer le monstre moderne. Juste après La guerre n'a pas un visage de femme, déjà très éprouvant à lire, cet ensemble de témoignages nous fait entrevoir ce qui peut très bien advenir à beaucoup plusgrande éche lle. Depuis, il y a eu Fukushima. Demain, ce sera peut-être Fessenheim. Nous ne sommes pas encore sorti de l'auberge...
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L'épilogue de La supplication, le témoignage d'une femme de l'un de ces liquidateurs sacrifiés, qui ont travaillé sur le toit du réacteur, est poignant.
"Il a écrit dans notre cahier : "Quand je mourrai, brûle mes restes. Je ne veux pas que tu aies peur." Pourquoi en a-t-il décidé ainsi ? Il y avait pas mal de rumeurs : on disait que les Tchernobyliens "luisaient" même après leur mort... J'ai lu que les gens font un détour pour ne pas s'approcher trop des tombes des pompiers de Tchernobyl, enterrés au cimetière de Mitimo. Et l'on évite d'enterrer d'autres morts près d'eux. Si les morts ont peur des morts, que dire des vivants ? Car personne ne sait ce qu'est Tchernobyl. Il n'y a que des suppositions. Des pressentiments." (p.774)
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