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dimanche 18 août 2019

Bricolage

Hier soir, Isabel et moi avons réparé le couvercle de notre poubelle. "Il y avait longtemps que l'on n'avait plus bricolé ensemble..." me dit-elle. C'est vrai que lorsque nous avons emménagé dans notre petit appartement parisien, nous avons fait pas mal de choses ensemble : nos bureaux respectifs, faits à partir de grosses planches de sapin, le carrelage de la cuisine et de la salle de bains réalisé entièrement par Isabel, le positionnement  des plinthes, la mise en place des étagères pour les livres, etc. En tout cas, le couvercle de cette poubelle a été bien réparé : il s'ouvre parfaitement dès que l'on presse sur la pédale. En fait, cela fonctionne encore mieux qu'avant ! 

J'ai corrigé ce matin le français d'une traduction du portugais réalisée par Isabel pour le compte d'un psychanalyste portugais. Le texte portait sur la "question du père" en psychanalyse à partir d'une relecture de cette étude de cas publiée par Freud sous le titre du "petit Hans". Texte intéressant, certes, mais quelque peu amphigourique à travers ses mutliples références à Lacan.

Hier soir également, avant de m'endormir j'ai repris un autre roman de mon père : Tu n'as pas su que je t'aimais (Les Éditions d'aujourd'hui, Bruxelles, 1956). Je suis un peu interloqué par la date de publication de ce livre : 1956. Nous étions à Strasbourg depuis 6 ans et j'avais 14 ans. J'aurais pu lire ce roman à l'époque et je me demande pourquoi je ne l'ai pas lu. La vie professionnelle de mon père était très mystérieuse. Tous les soirs il nous faisait un grand discours sur ses inventions ( la "voiture sans volant", le "filet à capturer les nuages de sauterelles", etc.) et sur ses réussites à venir. Bientôt, il y aurait un immeuble de 25 étages, dans lequel de nombreuses secrétaires travailleraient pour Jurdant & Co, à Paris, Londres ou New York. Oui ! mon père avait de l'imagination.

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