Hier soir j'ai lu Fantôme d'Orient de Pierre Loti, roman autobiographique semble-t-il qui raconte le retour de l'auteur sur le lieu d'une passion qu'il a connue lors d'un premier séjour à Istanboul dans les années 1880. Pierre Loti, l'auteur de Pêcheurs d'Islande (1886), et dont l'écriture est assez particulière, presque maladroite parfois, mais c'est sans doute ce qui fait son charme : des phrases sans verbe, des évocations rapides et parfois chaotiques, un style qu'il faut apprivoiser avant de pouvoir l'apprécier.
Exemple :
"Comment le dire, même par à peu près : il est fait de mes joies inquiètes et de mes angoisses, mêlées à de l'ombre d'Islam ; il n'existe sans doute que pour moi seul..." (p.80)
Exemple :
"Comment le dire, même par à peu près : il est fait de mes joies inquiètes et de mes angoisses, mêlées à de l'ombre d'Islam ; il n'existe sans doute que pour moi seul..." (p.80)
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