... est aujourd'hui magnifique. Juste quelques bouderies sombres au fond de l'horizon mais une belle lumière dorée nous vient de l'Est et on entend mieux la trajectoire des avions.
Aujourd'hui, je vais au Centre pour une grande réunion de rentrée. Je ne sais pas très bien ce que j'y ferai dans la mesure où tout se passera en portugais et ma langue est encore très rudimentaire. Au moins, je rencontrerai O.P. et je verrai Z. Cette nuit mon rêve était très inspiré de Gormley. J'étais l'un de ces personnages immobiles, regardant l'horizon, les pieds dans la mer, sauf que ce n'était pas la mer dans mon rêve, c'était les planches d'un théâtre. E.P. jouait dans la pièce. Elle était nue elle aussi. Elle m'aidait à répéter mon rôle que je connaissais très bien jusqu'à ce que je monte sur les planches. A ce moment là, tout était parti et je ne savais plus rien. Moment de stress sans doute. Je répétais en rêve ce qui est arrivé à Charlotte à l'école, hier : interrogation en math. Nous avions révisé ensemble et au moment où elle devait répondre aux questions, elle a eu un "blocage" comme elle dit, et s'est mise à pleurer. La maîtresse lui donnera une seconde chance.
Je relis David Abram en parallèle avec un livre de François Jullien sur le nu. J'apprécie encore plus Abram à la relecture de ses propos.
Excellent article (trop bref, malheureusement mais manifestement bien informé) dans Libé sur les travaux de Jean Tirole, qui vient d'être récompensé par le Prix Nobel d'Economie. Notamment l'avant dernier paragraphe où il promeut une distinction importante entre motivations extrinsèques (rémunération d'un service ou pénalisation financière) et motivations intrinsèques (quand nous agissons au nom de ce que nous sommes, ou de ce que nous croyons être). A noter également, de nombreuses références à l'implicite en économie. C'est vraiment passionnant !
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