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jeudi 30 octobre 2014

Le 30 octobre 2014 : Rêver en Modiano

Je me suis réveillé au milieu de la nuit avec un rêve dont le contenu était très indistinct mais qui s'était déroulé, j'en étais persuadé au réveil, selon une dynamique propre à l'écriture de Patrick Modiano, l'auteur que je lis en ce moment. C'était très étrange. Il y avait des grilles, de la pluie, des taches de soleil découpées par des ombres particulières, des pièces vides ou ne contenant qu'une seule pièce de mobilier, un canapé, des robes de chambre, du vert et du rouge, des rues souvent vides, de Paris, Mégève, Genève, Annecy, Saint Lô, etc. J'énonce ces éléments de contenu sans vraiment les revoir dans une sorte de souvenir du rêve qui, semble-t-il, a besoin d'une cohérence narrative pour faire exister les enchaînements d'images. Je me suis rendormi pour faire d'autres rêves.

Parallèlement à Modiano, je lis l'ouvrage déjà mentionné antérieurement de George Marshall, Don't Even Think About It. Analyse très intéressante des deniers, les sceptiques du Tea Party, et autres groupes conservateurs aux Etats Unis : importance des groupes de référence (on pense comme ceux que l'on voit souvent et à qui l'on fait confiance, sans se poser de questions). Enfermement socio-culturel. Cela vaut autant pour les deniers que pour ceux qui croient fermement à l'origine anthropique du changement climatique. Importance également des rapports de proximité. L'information qui vient, de manière anonyme (ou quasi-anonyme), à travers les réseaux sociaux et les médias est presque toujours jugée suspecte, unreliable, et en tout cas incapable de changer notre vision des choses.

Hier nous avons fêté l'anniversaire d'Isabel qui nous a invités, Charlotte et moi, dans un restaurant dont la cuisine est dirigée par le chef étoilé José Avillez. C'était très bon. L'année prochaine nous irons au Bel Canto, le restaurant étoilé du chef !

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