Nous entamons le mois d'octobre.
Je viens de lire La vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël Dicker, roman qui a obtenu le 25e prix Goncourt des Lycéens et le Grand Prix du roman de l'Académie française. Comme quoi, il est risqué de se fier à des honneurs officiels qui, manifestement, ont été obtenus autrement que par le pur mérite. Car ce roman d'environ 850 pages ne me semble absolument pas convaincant malgré la tentative de l'auteur de nous faire participer à l'élaboration de son écriture, à travers une sorte de réflexivité dont le dispositif m'a paru très artificiel : deux écrivains dont l'un est un vrai et l'autre un faux qui, néanmoins, est celui qui donne les meilleures leçons à la fois d'écriture et de boxe ! L'intrigue est pleine de rebondissements invraisemblables de telle sorte qu'on se demande si elle n'a pas été conçue en fonction de son potentiel sérendipitaire. Mais, comme dit, cela reste très artificiel d'un bout à l'autre. On se demande vraiment pourquoi ce roman a obtenu ces deux prix relativement prestigieux.
Ai vu Z. hier à midi. Très pris par ses relations avec le Centre et sa directrice. Cela devient lourd et compliqué. Il parle de quitter. J'ai essayé de lui faire prendre quelque distance avec son souci. Ce n'est pas facile.
Ce matin, jus de légumes et fruits, comme d'habitude avec, en supplément, une grande tartine de confiture, délicieuse !
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