Il suffit d'un rien et toute la mécanique bien huilée de ces gestes quotidiens dont je parlais ici hier ou avant hier se dérègle. D'habitude je me lève à 5h30. Aujourd'hui, je me suis réveillé à 5h30 comme d'habitude mais notre invitée était réveillée et soignait sa petite fille qui avait une gastro ou quelque chose de ce genre et Isabel dormait sur le divan du salon. En outre la vaisselle du soir n'avait pas été placée dans la machine à laver au profit d'un service de la mère d'Isabel, dont le nettoyage a été perçu comme prioritaire. Bref, ce tableau du matin encombré de nouveautés arbitraires ne me convenait pas et je me suis recouché en me disant qu'il valait mieux deux ou trois rêves supplémentaires que d'affronter cette situation où je ne pouvais que déranger. Retour au lit donc, et réveil vers 8h.
Hier nous sommes allés à Cascais retrouver Sandra C. et sa fille A. Nous avons été à Guincho, cette immense et belle plage balayée par les vents où les planches à voile et les kite-surf rivalisaient de vitesse sur un océan manifestement énervé par ce grignotage multicolore des dominantes bleues du lieu. Nous somme ensuite allés à Sintra où nous avons mangé des queijados, petits gateaux faits avec du fromage blanc et de la cannelle pour revenir ensuite sur Cascais.
Le soir un repas confectionné par mes soins : saumon et padrones. Lola et Charlotte ont fait les folles pendant tout le repas. Toutes ces aventures m'ont empêché de poser mes premières questions à Jeannot, questions à partir desquelles nous comptons terminer notre livre. Ce sera pour aujourd'hui.
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