Je pensais que je ne supporterais pas l’édredon. Très vite,
pourtant, je l’ai remonté jusqu’au menton, tant l’air, ici, à Ponte de Lima,
est imprégné d’une humidité envahissante. Bien qu’il ne fasse pas froid, on est
obligé de se protéger de cet air gorgé d’eau en se calfeutrant sous les
couvertures. Nous sommes déjà loin des ocres et des jaune-paille de l’Alentejo.
Ici tout est vert, vert, vert. Même les marches de granit qui nous conduisent
dans le petit pavillon où nous avons dormi sont couvertes de mousse.
La demeure de famille où nous venons de dormir se trouve à flanc de colline à l’extérieur de Ponte de Lima. Derrière elle, une forêt de châtaigniers qui appartient à la famille N-Ms, la famille de Miguel. Ce dernier nous a montrés hier son atelier de menuisier. Il a la passion du bois et ce fut la première fois que je pus sentir le poids du sycomore et retrouver les odeurs du cèdre brut. Sa collection est impressionnante. Quand Eric reviendra nous visiter, nous lui présenterons Miguel.
J’ai beaucoup rêvé cette nuit.
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