Pas pleurer de Lydie Salvayre aux éditions du Seuil. Je viens de lire ce petit roman très émouvant. J'y ai appris l'atmosphère d'une petit village espagnol au début de l'été 1936, au moment où la guerre civile commençait, pendant que dans l'île de Majorque, Bernanos écrivait Les grands cimetières sous la lune. Un très beau livre dans une langue pleine de grumeaux espagnols mais vivante et simple. C'est Joëlle qui m'avait offert ce livre quand elle est arrivée à Lisbonne. Merci Joëlle. J'apprécie beaucoup cette générosité qui non seulement t'a fait venir à Lisbonne mais encore les bras chargés de cadeaux. Si je me souviens bien, Pas pleurer a obtenu le prix Goncourt l'année dernière. Bien mérité selon moi car travaillé par une langue créative, nouvelle, pleine de tendresse également, une belle et bonne langue.
Je suis toujours dans le sud du Portugal dans une sorte d'hôtel-gîte qui a ouvert il y a deux mois, très beau avec plusieurs maisons que l'on peut louer pour des sommes, somme toute, assez modiques. La femme qui dirige cet ensemble, Monte do Cardal, est vraiment charmante, très élégante et chaleureuse. C'est un plaisir d'être ici. Il y a une piscine que je n'utilise pas mais qui fait la joie et le bonheur de Charlotte et Bea, la fille d'Elsa. Retour à Lisbonne demain matin, si possible.
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