Le zouave du pont de l'Alma va-t-il se noyer ? On n'en est pas encore là mais les prévisions sur la crue de la Seine disent que l'eau va continuer de monter.
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Hier j'ai pris le train à la Gare de l'Est pour Luxembourg. Je n'étais pas en avance et pourtant je projetais d'acheter, en écho au récit d'Eric Vuillard que je venais de lire, le livre qui m'avait été conseillé par Christine, Congo de David van Reybrouck (Actes Sud). Malheureusement, le libraire de la gare de l'Est ne l'avait pas en stock et je me suis rabattu sur un livre qui a attiré mon attention au dernier moment : La vie secrète des arbres. Ce qu'ils ressentent. Comment ils communiquent de Peter Wohlleben, traduit de l'allemand par Corinne Tresca pour les éditions Les Arènes (2017). J'en ai lu la moitié dans le train qui, pour une fois, est arrivé trop vite à Luxembourg. On regrette les quatre heures de trajet qui vous permettaient de finir un ouvrage conséquent. L'auteur a été forestier en Allemagne pendant 20 ans. C'est un livre magnifique.
Arrivé à Luxembourg, j'ai retrouvé Jeannot avec qui j'ai eu une longue discussions sur la "brutalité" —c'est le mot qui nous semblait le plus adéquat— binaire de la pensée occidentale qui transforme souvent l'interlocution en un combat au cours duquel se multiplient les agressions, les défenses et les jugements à l'emporte-pièce. Rien à voir avec la pensée chinoise qui intéresse Jeannot pour le moment. Rien à voir non plus avec le dialogue au sens où Joëlle et moi l'entendons. Le soir j'ai commencé la lecture de la pièce de théâtre de Chaunes, Cesarescu — le génie des Carpathes, Aux Poètes Français (2018) disponible seulement sur Amazon. C'est un livre qui intéresserait sûrement mon beau-frère, Francis H.
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