
J'ai trouvé ce passage qui me semble pouvoir s'appliquer à moi-même — qui suis aussi un "vieux professeur"— :
"Enfin il s'approcha de moi, me regarda longuement et ses lèvres tremblèrent plusieurs fois avant de s'entrouvrir légèrement ; puis sortit le douloureux aveu : "Je ne puis pas mener de grands travaux. C'est fini : seule la jeunesse forme des projets aussi hardis. Maintenant je n'ai plus de ténacité. Je suis (pourquoi le cacher ?) devenu un homme au souffle court ; je ne peux pas persévérer longtemps. Autrefois j'avais plus de force ; maintenant elle n'existe plus. Je ne puis que parler : là je suis parfois inspiré, quelque chose m'élève au-dessus de moi-même ; mais travailler, assis, dans le silence, toujours seul, toujours seul, je ne le peux plus." (p.60-61)
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