J'ai trouvé un autre petit livre bien intéressant hier dans la pièce commune de l'hôtellerie Sigefroid à l'internat du lycée Ermesinde : La Contrebasse de Patrick Süskind, l'auteur du Parfum. Ce petit texte est magnifique. Je ne sais pas si Sarah, non pas celle qui dans le récit de Süskind fait l'objet des attentions amoureuses du contrebassiste, mais celle qui, contrebassiste elle-même, est la fille de mon amie Claude, donc, je ne sais pas si Sarah partage les récriminations constantes du héros contre son instrument si encombrant, sans doute, mais certaines remarques, au début, sur la place et le rôle de la contrebasse dans l'orchestre d'abord, dans la musique en général ensuite m'ont vraiment interpellé.
"Je suis d'un naturel modeste. Mais je suis musicien et je sais où je pose les pieds ; je connais le sol nourricier où tout musicien s'enracine ; la source vive où pulse toute création musicale ; le pôle générateur dont les reins (c'est une image) font jaillir la semence musicale... : c'est moi !... Je veux dire que c'est la basse. La contrebasse. Et tout le reste n'est que le pôle opposé. Ne devient pôle qu'à partir du moment où la basse est là. " (p.10)
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