J'ai repris le chemin de l'Université Paris Diderot (Paris 7) hier pour la journée d'études organisée par Igor Babou et où j'ai retrouvé plusieurs de mes collègues et complices, dont ma très chère Joëlle qui a fait une présentation remarquable sur cette vision plus grande, et bien souvent plus lucide, des gens "subalternisés", invisibilisés par la classe dominante. C'est en référence à cette idée que j'ai moi-même commencé mon topo en évoquant ce processus d'invisibilisation que j'ai subie lors de ma rencontre avec Jean Jacques qui était alors professeur au Collège de France et auteur des Confessions d'un chimiste ordinaire, publié aux éditions du Seuil. J'ai aussi beaucoup aimé les interventions de Mélodie Faury sur son expérience de l'interdisciplinarité à la Maison de la Science de Strasbourg, Marie Roué sur les savoirs locaux, Marc Neyra sur les habitudes phytosanitaires des viticulteurs du Beaujolais, Pierre Clément sur son activité en didactique des disciplines, Suzanne de Cheveigné, sur l'"interdisciplinarité diplomatique", Arnaud Passalacqua (que je ne connaissais pas bien qu'il fut l'un de mes collègues à Paris 7) sur son Master inerdisciplinaire, et bien sûr, l'excellent topo introductif d'Igor. Ce fut une journée très riche qui s'est terminée chez Joëlle dans l'atmosphère la plus amicale que l'on puisse imaginer avec Claude et Amara, le migrant qu'elle a recueilli chez elle et qui était très discret mais semblait s'accomoder assez bien de nos discussions d'intellos parisiens.
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