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vendredi 19 janvier 2018

Terreur

Tout au fond de nous
Là où l'âme au corps se noue
L'impossible nœud


Juste en face de moi, le reflet du soleil dans une vitre du fond de la rue, m'éblouit. 
Je viens de télécharger ma carte d'embarquement pour Paris. Retour le 28 janvier prochain. Et entretemps, je serai allé à Luxembourg du 24 au 28.

Décidément, les oiseaux se méfient de cette mangeoire que j'ai collée à la vitre de ma fenêtre. Je les attire quand même avec des graisses que j'ai posées sur le rebord de la même fenêtre et je vois qu'ils ne se privent pas de ces petites choses grasses qui doivent les aider à supporter le froid. Mais ils ne vont pas jusqu'aux graines que je leur propose un peu plus haut.

* * *

J'ai commencé L'ivrogne et la marchande de fleurs. Autopsie d'un meurtre de masse par Nicolas Werth, chercheur au CNRS et spécialiste de l'histoire de l'Union soviétique. Certes, cela se lit moins aisément que les romans d'Eric Vuillard, mais c'est plein d'informations sur la Grande Terreur de 1937-38 orchestrée par Staline et son fidèle exécutant, Nicolaï Ivanovitch Iejov, le "petit père des purges" dont on peut voir sur la photo le regard d'ange qu'il pouvait offrir à ses interlocuteurs effrayés. Au fond il a joué auprès de Staline le même rôle qu'Eichmann auprès de Hitler. Après ça, il faudra que je lise les témoignages de Varlam Chalamov sur la Kolyma.

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