C'est ce mot anglais qui s'est imposé à moi au sortir d'un rêve qui m'a lancé dans de multiples pensées propres à meubler une insomnie pendant au moins deux heures. Dans ce rêve, j'animais une sorte de séminaire avec des spécialistes internationaux de la communication scientifique et technique. Je ne me souviens pas de ceux qui étaient là mais tout se passait en anglais. Brian Trench était là. J'argumentais sur le fait que la vulgarisation scientifique avait pour effet principal d'embrouiller (confusing) l'esprit des gens ordinaires, ce qui mène à une sorte de cacophonie épistémique et culturelle désastreuse dont l'un des exemples les plus flagrants est l'alimentation, domaine où abondent les fake news. Les participants à ce séminaire étaient attentifs. Ils "découvraient" cette perspective qui leur paraissait contre-intuitive puisque la vulgarisation est censée éclairer l'esprit et non l'embrouiller par le biais d'un langage, sorti tout droit d'une écriture qui se développe en dehors du champ de la parole. Mon heure de gloire était arrivée. Mais ce n'était qu'un rêve.
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J'ai entamé deux livres en même temps hier : L'enlèvement d'Hortense de Jacques Roubaud (Collection Points) et Au diable vauvert d'Evgueni Zamiatine. Le roman de Roubaud me rend perplexe. Bien sûr qu'on y sent l'influence déterminante de l'Oulipo. Roubaud était un mathématicien. Quant à Zamiatine, j'aime beaucoup l'impertinence de son écriture.
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