Dans le rêve de cette nuit, je me trouvais à l’initiative d’une manif. J’étais au premier rang et, avec Josiane à mes côtés, nous avons commencé à marcher et des gens nous ont suivis. Nous sommes arrivés devant une église et nous avons décidé de passer à travers. Dans l’église, nous avons vu des nonnes s’affairer dans le chœur d’une chapelle à gauche et j’ai commencé à crier : « Les nonnes, avec nous ! » Nous sommes arrivés à un endroit où il y avait des corps de saints dans des vitrines qui ont été brisées. J’ai aidé le personnel de l’église à mettre ces corps à l’abri. Leur peau avait une couleur verdâtre et mes mains glissaient en les empoignant. Isabel était avec moi. Nous avons aperçu un peu plus loin des nonnettes habillées de tuniques blanches qui les recouvraient totalement. J’ai eu peur que des gens s’en prennent à elles et j’ai entraîné la manif dehors.
Hier soir, j’ai dîné avec Jeannot et notre discussion a porté sur l’existence de paroles vides. Alors que dans la nature, tout est communication, comme l’a bien dit Watzlawick, je reste persuadé que l’une caractéristiques des êtres humains, dotés de cette fabuleuse « faculté de langage », est justement de pouvoir, grâce au langage, se soustraire à cette loi de la nature qui veut que tout soit communication. Le langage nous offrirait cette possibilité inouïe d’échapper à la communication, par le bais d’une « parole vide », d’une parole qui ne dit rien, n’exprime rien, ne veut rien… Comme nous nous le disions, Joëlle et moi, lorsque nous étions en train de travailler notre article sur le savoir chez Juan Benet, la communication pour les êtres humains, est un miracle, le « miracle de la communication ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire