Un rêve étrange : je suis dans un immeuble et des gens en veulent à ma peau. Je dois me cacher. Je trouve un moyen pour me retrouver dans un garage plongé dans les ténèbres. Mais les gens risquent de venir me débusquer. Je distingue une sorte de trou en bas de l’un des murs du garage. Je m’y blottis comme je peux et me couvre de poussière, d’une poussière noire, mais elle ne vient pas du charbon. Une femme blonde descend dans ce garage. Je la vois regarder dans ma direction mais elle ne me voit pas. Elle a les traits d’un visage effrayé. Je réussis à sortir du garage et me mets à grimper dans l’arbre immense qui se trouve à côté de l’immeuble. Il faut que je rejoigne le dernier étage. C’est très haut. De grosses branches mortes se brisent dès que je les touche. Elles tombent sur le sol et j’ai peur de blesser quelqu’un. Je suis agile et très à l’aise dans les branches. Pourtant, quand je regarde vers le sol, j’ai un léger vertige. Je vois les branches tomber.
Hier soir j’ai regardé les deux vidéos de Jean-Dominique Michel sur notre épidémie de Covid. Il parle de manière sensée et les craintes qu’il manifeste quant aux règlementations exceptionnelles qui inspirent les politiques pour soi-disant lutter contre cette « terrible » épidémie, me semblent fondées. Je suis en train de lire le second volume d’Antonio Scurati sur la vie de Mussolini, L’homme de la providence (Les Arènes, 2021). On y apprend les mécanismes qui président à l’installation d’une dictature : l’intensification du culte pour un homme, le redoublement des violences d’Etat, l’étouffement de toute dissidence, etc. Nous vivons une époque qui ressemble à celle que décrit l’auteur.
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