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dimanche 17 novembre 2024

Les Portugais

Quand il m'arrive de sauter un jour d'écriture quotidienne, c'est souvent parce que je suis en train de lire un gros livre et que j'y passe presque tout mon temps. C'est bien ce qui se passe avec le livre de Yan Lespoux,  qui est assez attachant. Plusieurs histoires apparemment indépendantes, se rencontrent. Ce sont des récits de marins portugais en vadrouille autour du monde, ils font naufrage, s'engagent dans des batailles avec les Hollandais, volent, tuent, tombent amoureux, etc... Le récit se déoule dans la première moitié du XVIIe siècle. On y parle de Goa, en Inde, de Salvador de Bahia au Brésil, de l'Afrique et de Bordeaux. Mais les fils épars finisent par se nouer entre eux pour réunir les différents personnages dans une seule et même comédie humaine, celle qui est encore la nôtre aujourd'hui mais maintenant, tout est plus feutré, moins cru comme anesthésié par l'histoire et le progrès.

Le salon qu'Isabel a organisé vendredi soir fut très réussi. Il faut dire que Paula Duque, qui intervenait sur les OGM, est particulièrement intéressante et claire.  C'est une chercheuse scientifique exceptionnelle.

vendredi 15 novembre 2024

Lespoux

C'est en principe aujourd'hui que doit sortir les livre que Jeannot et moi, avons écrit sous le titre L'Ogre. Détruire le monstrte, sauver l'école aux Éditions Plurimédias de Nice. J'espère que j'en recevrai rapidement quelques exemplaires pour en faire une publicité adéquate. J'ai reçu aujourd'hui le livre que m'avait recommandé Eric Galais : Pour mourir, le Monde de Yan Lespoux (Aguilo Éditions, 2023) livre dont j'aussitôt commencé la lecture. 

jeudi 14 novembre 2024

2,5 km

Je suis sorti pour aller en ville aujourd'hui. Je suis d'abord allé faire mettre une nouvelle fermeture éclair à  mon pantalon de velours noir, puis, je suis allé à Celeiro, faire quelques achats minimes. Je suis aussi allé à la banque pour payer nos impôts locaux d'habitation. J'ai récupéré mon pantalon et je comptais bien revenir en Bolt mais malheureusement mon téléphone m'informait que je n'étais pas connecté à internet. Je suis donc revenu à pied en montant les 220 marches de l'escalier qui mènent à notre rue, tout près de la maison. Donc, pas mal d'exercice aujourd'hui sans trop de problèmes. En tout cas ma jambe n'est pas douloureuse. C'est juste que je fatigue plus vite. J'ai mis un quart d'heure pour monter les 220 marches.

mercredi 13 novembre 2024

Badie

Hier soir j'ai écouté un entretien de la Société géographique (?) avec Bertrand Badie sur la situation géopolitique du monde aujourd'hui. Il disait des choses vraiment intéressantes, notamment sur l'évolution récente (dans les cinquante dernières années) de la guerre. Celle-ci n'a plus vraiment l'utilité qu'elle pouvait avoir dans le passé parce que les dernières guerres ne se gagnent plus par l'un des belligérants. Elles ne sont plus décisives comme elles pouvaient l'être auparavant quand il était possible de déclarer qu'il y avait un vainqueur et un vaincu. De ce fait, les bénéfices éventuels d'une guerre sont devenus flous, incertains et Badie prétend qu'il arrivera bien un moment où les gouvernants se rendront compte de son inutilité. En tout cas, cette interview sur Youtube était passionnante. Je conseille à tous d'écouter ce conférencier exceptionnel. Ou bien de lire son livre : L'Art de la Paix chez Flammarion (2024).

<https://www.google.com/searchq=Bertand+Badie+sur+you+tube&oq=Bertand+Badie+sur+you+tube&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIJCAEQIRgKGKABMgkIAhAhGAoYoAHSAQkxMjkyN2owajeoAgCwAgA&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:a690c247,vid:zdXRhJVILFU,st:0>

Cela m'a donné très envie de publier le petit essai que j'avais intitulé Hommes et langues du Tiers-Monde, et que je pourrais publier sous un autre titre : Les langues du monde à l'école, qui est d'ailleurs plus approprié au texte que j'avais écrit à la fin des années soixante dix.

mardi 12 novembre 2024

Jambe

 J’ai testé ce matin ma « nouvelle » jambe gauche. Je suis allé tout seul chez la Brésilienne qui prend soin de mes pieds. C’est à un quart d’heure de marche environ et j’y suis allé sans problème. C’est surtout en arrivant au sommet de la côte, à gauche de notre entrée que j’ai ressenti les effets bénéfiques de l’opération que j’ai subie vendredi à l’hôpital Santa Marta. Ce n’est pas encore idéal - mes muscles ne sont plus aussi forts qu’avant à cause des problèmes de circulation artérielle que j’avais - mais c’est beaucoup mieux. Malheureusement je n’ai pas pu enfiler des kilomètres de marche car il fallait que je corrige et envoie très vite le dernier BAT de notre livre qui doit paraître incessamment. Ce que j’ai fait. Ça m’a pris toute la journée. Mais bon ! C’est fait. Ouf.

lundi 11 novembre 2024

Guerres

Encore des films de guerre sur Arte : Les sentiers de la gloire de Kubrik, et Furyo de Nagisa Oshima. Ça n'arrête pas comme si on voulait nous y plonger avant l'heure de la guerre, de la vraie guerre.  Toutes ces guerres mettent l'honneur en scène. Mais de quel honneur est-il vraiment question ? Tuer ou être tué. Avec honneur. Avec tous les honneurs. Tous au garde à vous pendant qu'on exécute des soldats innocents. Pour l'exemple. Pour que les autres sachent que dans l'armée, on ne rigole pas. Ce qu'on savait déjà. Et Isabel regarde un autre film, une série plutôt, intitulée L'Héritage. Un film allemand. Sur la guerre encore. Je veux bien croire que quand on a fait l'expérience de la guerre, on ne s'en remet pas. On la ressasse indéfiniment. Pour s'en débarrasser peut-être !? Mais actuellement, c'est une sorte d'obsession stupide, non ?

dimanche 10 novembre 2024

Airbnb

Isabel a fait un essai en vue de son projet de proposer des leçons de cuisine portuguaise à des touristes. Cet essai a réuni des amis qui se sont prêtés au jeu pour faire les touristes. Un photographe (un copain de Charlotte, très sympathique) a pris les photos qui apparaîtront sur des sites de Airbnb, ou d'autres analogues. Cela nous permettra de gagner un peu d'argent.  L'essai fut d'ailleurs très concluant. Tout le monde a apprécié la soupe de Caldo verde avec des rondelles de chorizo, des clams à l'ail et à la coriande, du bacalhau a Bras, avec pour finir nn riz au lait et à la cannelle, le tout arrosé de vin blanc et rouge Contra Forte.  Merci Isabel ! J'espère que les photos seront réussies. Merci Zé ! et merci à nos amis qui ont fait les cobayes !

samedi 9 novembre 2024

Réflexivité

Du bloc (opératoire) au blog : exercice de réflexivité. Je m'interroge souvent sur les raisons qui me font poursuivre l'écriture de ce blog. Il y a bien sûr la fidélité de certains de mes lecteurs : quelques amis proches, mes trois sœurs et mes deux filles qui, à travers mon blog, reçoivent très régulièrement de mes nouvelles ce qui fait que quand je les retrouve en chair et en os, on reprend la conversation comme si on s'était quitté la veille (c'est précieux !) —évidemment, ce n'est pas forcément réciproque, quoique certains de mes amis font l'effort de donner parfois quelqu'écho à mes prises de position, politiques ou philosophiques (j'en profite pour les remercier très chaleureusement)— mais il y a certainement des raisons liées au bénéfice que moi-même je retire sans doute de cette écriture quotidienne. Tout d'abord cela m'oblige à penser à ceux qui me lisent. Ce sont des pensées réconfortantes. Cette écriture quotidienne me rend moins seul, quoique je ne souffre pas du tout de la solitude, mais mon blog y est peut-être pour quelque chose. Je m'aperçois ainsi que la plupart de mes messages sont implicitement adressés à l'un ou l'autre de mes lecteurs. En ont-ils conscience ? Je ne le sais pas. Ce blog m'oblige également à réfléchir à certains aspects de ma propre vie. Avec un peu de recul.  Autour de ce blog, il y a un petit monde de personnes pleines de bienveillance et cela me rassure sur les beautés de ce monde.

vendredi 8 novembre 2024

Sept

 Ils étaient sept au bloc pour prendre soin de mes artères vieillissantes et encombrées de plaques. Je présume qu’il y en a moins, et peut-être plus du tout ! Moi, j’étais allongé sur un lit avec, tout autour de moi des grincements, des clics, des voix qui se lançaient des chiffres mystérieux à travers la salle. L’opération a duré deux heures avec une anesthésie locale. J’étais donc bien réveillé sans pour autant voir quoi que ce soit, à part quelques giclées de sang sur les plastiques de protection des appareils. J’ai aussi mieux compris l’intérêt d’une bonne visualisation de notre intériorité physique. Quand le chirurgien appuyait sur certaines zones de mon bas-ventre, je construisais une image de ces organes internes et aussitôt, je supportais mieux ces palpations qui étaient parfois douloureuses. Je pensais aussi très souvent aux chirurgiens de Gaza et aux opérations qu’ils effectuaient parfois sans anesthésie. Infliger de tels supplices en refusant l’entrée de l’aide à Gaza, est d’une barbarie insupportable. Isabel est avec moi pour l’instant. Le médecin m’autorise à rentrer chez moi vers 19h. L’attente est longue et je suis impatient de revoir Gaston qui, paraît-il, s’est plaint de mon absence. 

jeudi 7 novembre 2024

Brezsny

Voici un extrait du diagnostic astrologique de Rob Brezsny pour la semaine du 7 au 14 novembre concernant le verseau : "... je vois là une belle métaphore [la recherche de fossiles] de la dynamique qui te porte, Verseau : si, au cours des prochains mois, tu te donnes la peine de creuser les strates de ta géologie personnelle, tu pourras découvrir de nouvelles facettes de ton histoire. Si tu pensais que ton passé était un chapitre terminé et définitivement clos du livre de ta vie, détrompe-toi : il te reste bien des vérités inédites à exhumer, et elles bouleverseront le cours de ton existence passée, présente et à venir." Cela fait étrangement écho à ce que m'a dit Guychou, au moment où nous le quittions après la fête en l'honneur de son épouse, le 19 octobre dernier. Alors ? Vais-je m'y mettre ? Je ne peux m'empêcher d'y penser. Voilà ce que c'est que d'avoir des amis dont les intuitions fulgurantes vous poursuivent !

mercredi 6 novembre 2024

Le choc

J'apprends ce matin que Trump a gagné la présidentielle américaine. C'est un choc. Quatre années d'une Amérique protectionniste, religieuse (de plus en plus catholique ou évangéliste), individualiste et arrogante qui consacre la pertinence de la loi du plus fort et qui néglige le Droit. C'est l'Amérique d'Elon Musk, ce mec insupportable qui parade avec ses milliards en sautillant sur les écrans. Certes, avec Trump, on a plus de chances de vivre dans un monde multipolaire, ce qui ne serait pas plus mal, ou en tout cas préférable à un monde dominé par une seule, ou deux puissances militaires, les USA et la Chine. Aucun des deux ne me tentent vraiment. Je crains beaucoup qu'il n'arrive malheur aux Ukrainiens et surtout aux Gazaouis dont Trump ne se soucie guère, apparemment. Je crains aussi pour le climat et la biodiversité qui ne semblent pas constituer une priorité pour le nouvel élu. C'est un choc. Qui va durer. Contrairement à la nature des chocs !

mardi 5 novembre 2024

Désastres

Depuis plusieurs semaines, on voit défiler sur Arte des films de guerre. Comme si les informations liées à l'actualité en Ukraine ou à Gaza ou encore en beaucoup d'autres endroits ne nous mongtraient pas suffisamment les désastres de la guerre, pour reprendre la formule de Goya. Cherche-t-on à nous habituer aux désastres à venir ? En multipliant des images de guerre sur nos écrans ? Avec en plus les désastres climatiques qui ravagent une partie de l'Espagne : on voit des amas de voitures, les unes sur les autres que des torrents de boue accumulent au fond des rues. 

lundi 4 novembre 2024

Étymologies

 C’est un troisième livre d’Andrea Marcolongo (Les Belles Lettres, 2020) que je lis de temps en temps, entre d’autres livres. Ce sont les étymologies de 99 mots grecs. Et c’est passionnant ! 

Hier soir nous sommes allés voir Le Comte de Monte Cristo. Un film qui dure trois heures mais elles passent sans problème. 

dimanche 3 novembre 2024

Thibault

De son prénom, Ritchy, auteur d'un petit livre que je me suis fait livrer hier : Arrachons une vie meilleure. Le manifeste du jeune activiste face aux périls qui guettent l'humanité, Massot éditions, 2024. Ritchy Thibault fait partie des "gens du voyage". Il est tsigane.  Il nous raconte l'éveil de sa conscience politique avec sa participation au mouvement des gilets jaunes. J'ai vu une interview de lui par Alexis Poulin et ce qu'il disait m'a plu. C'est pourquoi j'ai commandé son livre.  Je ne l'ai pas encore fini mais j'apprécie la fraîcheur de son style et de ses idées.

samedi 2 novembre 2024

Fassin

 Je lis actuellement le livre de Didier Fassin, Une étrange défaite. Sur le consentement à l'écrasement de Gaza, La Découverte, 2024. C'est un réquisitoire terrifiant contre les gouvernements occidentaux, contre leurs médias dits main stream, contre le travestisement des faits en faveur du gouvernement génocidaire d'Israël, la déshumanisation des victimes palestiniennes, l'effroyable disparité de traitement des victimes du 7 octobre et de celles qui depuis 75 ans se multiplient dans les territoires palestiniens en raison de la barbarie sioniste, etc. Ce livre de Didier Fassin est à la fois courageux et admirable. Il faut le lire pour mieux se rendre compte de cette perte de moralité de l'Occident qui lui est imposée par Israël au nom d'un holocauste cyniquement instrumentalisé par Netanyahu et sa clique de religieux fanatiques d'extrême droite. 

vendredi 1 novembre 2024

Toussaint

 Je me souviens de la manière dont je vivais ce jour particulier qui précède le jour des morts. Généralement, l’automne était bien avancé et il faisait froid dehors tout comme à l’intérieur de l’eau maison, aussi bien en Belgique à la fin des années 40 qu’à Strasbourg dans les années 50. Ces journées du début du mois de novembre étaient un peu tristes. Froides. Humides. Avec des feuilles mortes sur les trottoirs que l’on faisait voler en marchant vers l’école. En 1959, nous allions tous les jours à l’hôpital pour veiller notre mère qui était déjà sur son lit de mort. Elle nous parlait. Elle savait qu’elle allait mourir et nous faisait ses recommandations. Mais elle restait tellement vivante que l’on n’y croyait pas. 

jeudi 31 octobre 2024

Ramadan

 Je poursuis mon jeûne intermittent sans faiblir : un repas par jour, le soir, après le coucher du soleil. C'est mon "ramadan" personnel. Pas tout-à-fait cependant parce que je maintiens une hydratation intense : beaucoup de thé le matin après mes citrons verts pressés, un ou deux cafés, une verre de kéfir avec un peu psyllium dedans, et ensuite de l'eau, beaucoup d'eau jusqu'au soir. 

Avant hier soir, nous sommes allés au restaurant Santa Clara dos Cogumelos, où il y avait quelques nouveautés intéressantes. C'était le repas d'anniversaire d'Isabel et j'ai invité Pedro et Lucia ainsi que Pierre et Sylvie qui sont avec nous pour le moment. 

mardi 29 octobre 2024

Anniversaire

 C'est l'anniversaire d'Isabel aujourd'hui. Nous irons manger au restaurant ce soir avec nos amis Sylvie et Pierre. Nous irons au restaurant des champignons. Actuellement elle a une visite de musée.  Et elle verra les flaurs que Charlotte (et moi) lui ont envoyées et que je viens de recevoir.

Je lis actuellement Le soleil des Scorta par Laurent Gaudé. Je le lis parce que lors du dernier groupe de lecteurs à l'Institut français du Portugal, l'un des membres de ce groupe avait fait un commentaire très critique du livre en disant : "Je l'ai lu parce que Baudouin en avait parlé très chaleureusement la dernière fois ! Ce qu'il en a dit m'a incité à le lire. J'ai été très déçu..." Or, je n'avais pas lu ce roman, et donc, je n'ai pas pu en parler du tout, ni de manière élogieuse, ni de manière critique. Le souvenir de ce lecteur a été fabriqué par son inconscient, sans doute ! Finalement, je suis en train de le lire et j'avoue ne pas être séduit ni par l'écriture ni par le récit de ce roman publié par Actes Sud. Je suis du même avis que ce lecteur critique ! C'est toujours ça mais il faudra que je lui en touche un mot : pourquoi m'avait-il attribué un commentaire élogieux de ce roman ? Je ne sais pas avec qui il m'a confondu.

lundi 28 octobre 2024

Ircantec

C'est demain que je devrais recevoir le montant de ma retraite en provenance de l'IRCANTEC. Une agence qui traite les pensions des fonctionnaires de l'éducation nationale qui n'étaient pas français, ce qui a été mon cas jusqu'en 1982, date de ma naturalisation française.

Dans la revue de presse d'Alexis Poulin, aujourd'hui, il y avait l'interview d'un journaliste qui a assisté aux débats des BRICS, cette organisation qui prône l'établissement d'un monde multipolaire, ce avec quoi je suis tout-à-fait d'accord. Ce journaliste m'a fait prendre conscience de l'importance de la propagande aussi bien en Occident qu'en Chine ou en Russie. Seule différence : j'ai du mal à reconnaître la dimension de propagande en Occident, parce que, spontanément, j'ai tendance à penser conformément à cette propagande. 

dimanche 27 octobre 2024

Jeûne intermittent

 Je continue à ne plus faire qu’un seul repas par jour, le soir. J’ai commencé lundi dernier chez Célia et j’ai poursuivi pendant mon séjour à Luxembourg. Je me sens très bien mais c’est vrai qu’à partir de 18h00, j’ai un peu faim. Mais cela ne me dérange pas trop. Ce matin, je pesais 72,6 kg. Ce qui correspond à mon poids normal. 

samedi 26 octobre 2024

Norek

Je viens de terminer la lecture du roman, historique et fort bien documenté, d'Olivier Norek, Les guerriers de l'hiver (Michel Lafon, 2024) qui raconte l'histoire de l'agression russe, ordonnée par Staline, contre la Finlande en 1939. La Finlande comptait alors environ trois millions d'habitants et l'URSS, plus de 140 millions. Les Finlandais ont résisté avec une bravoure exceptionnelle. Le roman se focalise notamment sur les exploits du sniper finlandais, Simo Häyhä, qui abattit plus 500 Russes au cours de cette guerre impitoyable qui visait tout simplement à remettre la Finlande dans le giron soviétique. Malheureusement, ce livre qui nous raconte des événements fantastiques, souffre d'une écriture un peu maladroite.

À la maison, nous avons la visite de Pierre et Sylvie, de très vieux amis d'Isabel, qui sont là pour quelques jours. 

vendredi 25 octobre 2024

8 novembre

 Isabel m’attendait à l’aéroport et nous sommes allés directement à l’hôpital Santa Martha où nous avons poireauté pendant trois heure avant que le médecin puisse nous recevoir. Mais, bon ! Notre patience a été récompensée et le médecin m’a donné une date pour l’opération qu’il envisageait déjà dès notre premier rendez-vous. Donc, le 8 novembre prochain je retournerai à l’hôpitalpour subir une opération sur mes jambes qui me permettra, pour un certain temps de marcher un peu plus normalement. Je me réjouis de cette annonce qui va me changer la vie. 

Dans l’avion, j’ai fini un petit livre mettant en scène le juge Ti au VIIe siècle en Chine gouvernée à l’époque par l’impératrice Wu. 

jeudi 24 octobre 2024

Jung

 Une dernière soirée avec Jeannot, avant mon retour à Lisbonne, avec de nouvelles propositions d’écriture à deux qui, ma foi, me plaisent beaucoup. Nous sommes allés au restaurant chinois de Rollingen, superbe, avec de délicieuses préparations. Nous avons pu parler au chef au moment où nous partions. Je l’ai remercié chaleureusement pour sa cuisine exceptionnellement bonne. Il était ravi et moi aussi. Avec Jeannot, j’ai beaucoup parlé de psychanalyse. Il a tendance à adopter le point de vue de Jung. J’espère l’avoir convaincu de lire Freud avant de se décider pour l’un ou pour l’autre. Mais nous avons pas mal de travail en vue. C’est réjouissant !

mardi 22 octobre 2024

Au feu

 C’était le thème de mon rêve la nuit dernière. Il fallait alimenter un poêle en morceaux de bois récoltés un peu partout dans l’appartement. Des pieds de table et de chaise, des coffres, des morceaux d’armoires, bref, de tout pour faire feu de tout bois. Le poêle en question ressemblait à celui qui se trouvait dans ma chambre d’adolescent, allée Space, à Strasbourg. C’est dans ce poêle que j’avais brûlé l’œuvre poétique qui m’avait occupé pendant plusieurs années. C’était en été et le tirage était défaillant ce qui fait que, bientôt, une fumée très épaisse avait envahi la chambre. La fumée traversa le plancher et affola les deux vielles femmes qui occupaient le rez-de-chaussée. Elles téléphonèrent aux pompiers qui, très vite, sonnèrent à la porte de notre appartement. Mon père fit une drôle de tête devant un pompier qui, muni d’une hache, s’apprètait à défoncer la porte ! Quelle affaire !

lundi 21 octobre 2024

Visualiser

 En route -ou plutôt- en rail pour Luxembourg après avoir passé une nuit chez Célia, qui m’a montré des images de l’intérieur de mon propre corps, images qui permettent de se voir respirer et expirer, le mouvement de notre diaphragme, inverse de celui que l’on imaginait auparavant : le diaphragme monte quand on expire et descend quand on prend sa respiration. Célia m’a envoyé certains de ses cours et je crois beaucoup à l’aide que ces images procurent pour visualiser le fonctionnement du corps. 

J’arrive au lycée. Je vais jusqu’à l’internat et qui vois-je ? Mon petit fils Joaquim qui quitte l’internat pour aller faire du skateboard. Voilà une semaine qui commence bien pour lui. Je suis ravi de le voir. Mais il s’en va tout de suite. Un peu après je vais de l’internat au secrétariat et sur les 50 m qui me séparent du but j’aperçois une foule de petits champignons, des mousserons apparemment, des petits gris, et d’autres peuplant les quelques mètres carrés herbeux qui servent à faire pousser les haies. Je suis bien chez moi.

dimanche 20 octobre 2024

Soleil

 Le soleil a finalement pointé son nez à Strasbourg. J’aurais eu bien envie d’aller ramasser quelques champignons dans une forêt proche mais l’état de mes jambes ne me le permet pas et j’avoue me satisfaire pleinement du calme de l’appartement très ensoleillé de Josiane. Célia va venir me chercher tout-à-l’heure et je dormirai chez elle car Josiane doit se lever tôt demain matin pour attraper son train vers Chambéry. 

samedi 19 octobre 2024

Anne


Anne Thomas nous a reçus à Bois de Champ de manière magnifique. Des gâteries salées et sucrées à profusion, du champagne, des vins de qualité mais surtout, surtout des invités formidables : Polen, Philippe, Éric, Christine, Ragip, les sœurs d’Anne, Judith (superbe!), Guy (le compagnon de Polen), Yaël (qui a beaucoup organisé), tous très joyeux autour d’Anne et de Guy, si beau dans son fauteuil, mon cher Guy que je tiens à vous présenter :
Là, à gauche, souriant au milieu des éclats de voix et de rires, au milieu de discussions vives, au milieu du monde…

Guy

 Vendredi soir chez Josiane. Josiane ne se sent pas bien. Elle a des courbatures et, manifestement, elle a une sorte de grippe qui a mis en question son voyage chez Guychou. Mais, elle va un peu mieux ce matin ce qui fait que nous allons sans doute y aller, malgré son état. J’ai téléphoné à Éric pour voir s’il pourrait éventuellement m’emmener dans sa voiture mais je n’ai pas eu de réponse. Bon ! Il fait que j’arrête d’écrire pour y aller.

vendredi 18 octobre 2024

Louisiane

 Je suis à l’aéroport de Lisbonne, Terminal 2. Il y a beaucoup de monde autour de moi. Je pense avoir été bien inspiré de jeûner hier. Enfin ! J’ai quand même goûté aux délicieux plats qu’Isabelle préparait hier soir pour son salon de ce soir, sur le jazz. Elle a fait une cuisine qui doit nous transplanter en Louisiane. Bon, moi, je serai demain dans les Vosges du sud chez mon ami Guychou. Je m’en réjouis. Il y a une immense queue pour prendre l’avion pour Paris mais je suis assis bien tranquillement, attendant que les gens passent. Comme d’habitude depuis quelque temps, je serai le dernier à monter dans cet avion. 

jeudi 17 octobre 2024

Partir

Cet après-midi j'ai une réunion du Groupe de lecteurs à 16h, à l'Institut français du Portugal. Je me réjouis de retrouver mes complices. Il faudra ensuite que je prépare ma valise pour un nouveau voyage qui m'amènera d'abord à Strasbourg, ensuite à Bois de Champ pour célébrer l'anniversaire d'Anne Thomas, ensuite, retour à Strasbourg, puis, finalement, quelques jours à Luxembourg pour renouer avec le Lycée Ermesinde. Je jeûne aujourd'hui pour m'éviter des problèmes pendant le voyage.

Depuis environ une dizaine de jours je refais les exercices que préconisait ma fille Célia : celui que j'ai appelé l'équerre, qui consiste à s'allonger sur le dos et à mettre les jambes en équerre sur un support approprié. Après cinq minutes dans cette position, je fais la planche pendant une minute. Je sais, ce n'est pas très long mais je m'améliorerai certainement avec le temps.

mercredi 16 octobre 2024

Les économistes

 J’écoute beaucoup d’économistes en ce moment. Ce qu’ils disent sur la situation financière de la France n’est guère réjouissant. La fameuse théorie du ruissellement chère à notre président me semble de moins en moins crédible. L’un de ces économistes, qui cita entre autres Jean-Paul Fitoussi et son livre Le débat interdit - que je n’ai pas lu - montrait notamment l’incroyable tendance des hommes politiques à faire des comparaisons avec les autres pays : « Regardez ce que fait l’Allemagne… » On entend ça en permanence. Or, le système français est et reste très particulier notamment dans l’importance qu’il a donné aux services publics, la seule richesse des pauvres, comme le disait Inacio Ramonet. Nous devrions en être fiers au lieu de vouloir le mettre en pièces comme a tenté de le faire Emmanuel Macron pendant les sept dernières années. 

lundi 14 octobre 2024

Alexis

Depuis quelque temps je regarde parfois, sur YouTube, la revue de presse Le monde moderne, d'Alexis Poullin, une revue très critique des pouvoirs en place en se moquant souvent très crûment, des élites qui nous contrôlent avec l'aide efficace des médias. Je trouve cette revue de presse intéressante. Alexis Poullin a son franc parler et ne ménage personne. C'est une sorte d'anarchiste très engagé contre Macron et sa bande. Il fait beaucoup de grimaces et même si les sujets qu'il aborde sont très sérieux, voire souvent carrément tragiques, il réussit à me faire rire. D'un rire certes un peu amer tant sa description du monde politique français est dévastatrice. Au début, je me méfiais un peu de cette dérision constante qu'il affecte pour nous parler de l'État français et de ses servciteurs grassement payés, mais aujourd'hui, cette revue de la presse, au ton tageur et ravageur, ne me déplaît pas. C'est une sorte de fou qui passe son temps à dénoncer les turpitudes des gens au pouvoir, des journalistes main stream, et des puissances d'argent qui nous gouvernent.

dimanche 13 octobre 2024

Voyages

 J’ai pris mes billets pour aller à Strasbourg et de là, avec Josiane, dans les Vosges du sud, pour célébrer l’anniversaire d’Anne Thomas, la compagne de Guychou. Ensuite, j’irai à Luxembourg retrouver le Lycée Ermesinde et mon co-auteur, Jeannot. J’ai également eu ma sœur Martine au téléphone. Duncan est encore à l’hôpital dans une situation qui reste sérieuse après son opération. J’espère beaucoup que son état s’améliorera dans les prochains jours.

samedi 12 octobre 2024

Barbery

Muriel Barbery, Thomas Helder, 2024. C'est un livre confus, aussi brouillon que peuvent l'être nos esprits quand nous nous réunissons après la mort d'un proche, les personnages se parlent mais on ne fait pas très attention à ce qu'ils se disent, parce que, tout compte fait, cela n'a pas beaucoup d'importance, au détour d'un mort, un poète qui se partageait entre Amsterdam et un petit village de l'Aubrac, en France, sous la neige, pendant qu'un feu crépite dans la cheminée, sans que cela soit plus sensé que les paroles qui clapotent dans la confusion. Ce roman —bien écrit— est ennuyeux. 

jeudi 10 octobre 2024

Saint Omer

Je viens de perdre ce que je venais d’écrire. Je parlais du film que nous avons vu hier soir : Saint Omer d’Alice Diot, diffusé sur Arte. C’est l’histoire du procès d’une jeune femme qui a tué sa propre fille de 18 mois. Le film est d’une grande intensité avec de longs silences, des échanges de regards lourds, chargés d’une sorte d’incompréhension de ce qui s’est passé, avec des doutes qui témoignent de l’humanité de tous ceux qui participent à l’événement de ce procès hors-normes. C’est un film que l’on oublie pas tout de suite parce qu’il exige de nous que l’on s’interroge sur cette femme, un peu perdue, cette mère qui aimait son enfant mais qui l’a quand même tué.

mercredi 9 octobre 2024

Magali

J'ai oublié de cliquer sur "publier" hier, après avoir écrit mon message à l'aéroport. Je viens de réparer cette erreur de chez moi, à Lisbonne, où je suis arrivé hier soir, accueilli par Isabel qui est venue me chercher. Aujourd'hui j'ai terminé la lecture du roman de Caryl Ferey, Magali, roman que j'ai acheté à l'aéroport et dont j'ai lu la plus grande partie dans l'avion. J'ai adoré les romans précédents de Ferey (notamment Zulu, Condor et Okavango) mais ce dernier ne m'a pas plu comme les autres. Sans doute est-ce parce qu'il ne s'agit pas commplètement d'une fiction. L'auteur se met lui-même en scène dans une enquête qu'il mène dans son village natal en Bretagne. Il le dit lui-même : c'est parce que ça s'est passé dans son village natal qu'il a mené son enquête et qu'il en a tiré ce roman. Un peu raté, il faut le dire. 

Retour

 Hendrik m’a conduit à la gare ce matin pour prendre mon train pour Paris… où m’attendait Juliana avec l’une de ses collègues brésilienne qui travail sur la vulgarisation en matière d’alimentation. Elle m’a  interviewé pendant une heure et m’a chaleureusement remercié, disant que ce que je lui avais dit allait complètement changer ses perspectives sur la question. Ensuite j’ai pris le métro jusqu’à Châtelet pour sauter dans le métro de la ligne 14, pour Orly. Je viens de manger et maintenant, j’attends les annonces du départ de mon avion pour Lisbonne.

lundi 7 octobre 2024

Mieux

 Ma nuit fut bien meilleure aujourd’hui et j’attribue cette amélioration aux conseils « Alexander » de Célia qui m’allongé sur sa table de cuisine pour traiter ma circulation dans la jambe gauche. Elle m’a aussi donné quelques conseils pour mieux marcher, les genoux d’abord et ensuite on pelle une banane avec le déroulement des deux pieds.

dimanche 6 octobre 2024

Tristesse

 La cérémonie d’hier avec la famille Olff a été à la fois triste - parce que la disparition de Raymond, le père de Josiane ne peut qu’engendrer beaucoup de tristesse - et joyeuse, parce que toute cette famille respirait le vie. Je suis chez Célia maintenant et j’attends Irène qui doit venir me chercher pour aller déjeuner dans un restaurant proche. Ensuite je retournerai chez Josiane, rue d’Of, pour participer au dîner « pizza » avec à nouveau toute la famille. 

Ma jambe gauche ne va pas bien et c’est elle maintenant, plutôt que la vessie, qui me réveille toutes les heures parce que mon pied gauche est glacé. Pas facile.

vendredi 4 octobre 2024

Uber

 Mon trajet ubérisé vers l’aéroport s’est déroulé parfaitement bien. Mon chauffeur parlait très bien l’anglais. Il était auparavant ingénieur électricien mais il a lâché ce boulot pour devenir chauffeur et il en est absolument ravi. Il gagne environ 2000 euros par mois (à peu près la même chose qu’avant), il adore conduire, il se sent parfaitement libre de son temps, il est débarrassé de tous les clients emmerdeurs qui lui empoisonnaient la vie et quand quelqu’un ne se comporte pas correctement dans sa voiture, il le vire purement et simplement. Bref, voilà un ubérisé heureux.

J’ai acheté Le Monde diplomatique pour l’avion et j’ai été très intéressé par article de Serge Halima sur la manière dont LFI avait subi de fausses accusations d’antisémitisme depuis plusieurs mois sans que personne ne s’en émeuve. Tout ce harcèlement injustifié arrange bien Macron, ce « pervers narcissique » que nous avons comme président. Un livre à été écrit sur ce diagnostic présidentiel. Je ne me souviens plus du nom de l’auteur mais les arguments qu’il a développés devant Dénis Robert sur Blast, étaient assez convaincants.

jeudi 3 octobre 2024

Déblocage

J'ai terminé ce matin la lecture de Kamel Daoud. Un très beau livre qui vous plonge dans l'Algérie sanglante des années 90.  Un écriture très poétique avec de magnifiques métaphores. Merci à cet auteur.

Grâce au déblocage de ma carte bancaire, j'ai enfin réussi à payer sur internet mon billet d'avion qui doit m'amener à Strasbourg via Paris et la Gare de l'Est pour rejoindre Josiane et aller ensuite participer à la fête avec Anne et Guychou, et leurs  filles magnifiques. J'irai ensuite à Luxembourg le 21 pour discuter avec mon co-auteur de L'Ogre.

mercredi 2 octobre 2024

Patron

 Fernando Léon de Aranoa, c’est le nom du metteur en scène du film que je viens de voir : Un bon patron (2022). Un film passionnant sur le capitalisme paternaliste. Cela se passe en Espagne et on assiste à toutes les turpitudes que ce capitalisme qui fait croire que l’entreprise n’est rien d’autre qu’une grande famille où tout se passe sous le regard curieux et oh combien bienveillant du patron, d’un patron prêt à tout pour assurer la tranquillité malmenée de ses employés. Un film bigrement intéressant.

Hier j’ai vu le film documentaire sur Gaza, dont je n’arrive pas à oublier les images. 

J’ai failli oublier quelque chose d’important. Vers 10h ce matin je reçois un coup de fil de Richard. Il insiste pour que je suive le conseil d’Ute : « Fais-toi masser les jambes » me disait-elle, « je fais ça régulièrement quand mes jambes sont lourdes et cela me fait beaucoup de bien. » Patricia, la coach d’Isabel arrive pour les exercices bi-hebdomadaires qu’elle fait longtemps. Je lui demande si elle peut me fair un massage lymphatique des jambes. Elle accepte et, après les exercices d’Isabel, je m’allonge sur la « marquise » (table de massage) et Patricia se met à l’ouvrage. Je me suis senti beaucoup mieux tout de suite. Merci Patricia et merci mes amis, Richard et Ute, pour cet excellent conseil !

mardi 1 octobre 2024

Guerre

Le livre de Daoud qui vise à nous faire nous souvenir de cette guerre civile algérienne de 1990 à 2000 est très documenté et très bien construit. Il nous fait sentir, à travers sa fiction, ce qu'a pu être cette guerre sauvage et oubliée qui a opposé les islamistes, les barbus, les fous de Dieu, aux soldats de l'armée régulière, à l'État qui ne voulait pas reconnaître la victoire des islamistes. Je lis ce livre et, sur Arte, il y a le documentaire de Barnwell sur la guerre à Gaza. Bref je suis immergé dans la guerre, les images de laguerre et les mots de la guerre. 

lundi 30 septembre 2024

Daoud

 J’ai commencé la lecture du gros livre de Kamel Daoud, Houris, NRF, 2024, roman qui sera certainement sur la liste des candidats au Prix Goncourt. Le style de Daoud est assez fascinant, à la fois poétique et factuel. Il raconte l’histoire de la guerre civile en Algérie dans les années 90, à travers le témoignage d’une femme qui, à cinq ans a été égorgée mais qui a suvécu avec ce sourire qui va d’une oreille à l’autre et dont la vue remplit d’effroi. Le livre est passionnant. 

Charlotte prend son avion demain matin pour aller en Suisse, plus précisément à Lausanne où elle espère trouver un travail rémunérateur susceptible de financer son grand voyage pour le Brésil dés janvier 2025.

dimanche 29 septembre 2024

Vostan

J'ai fait ma rupture de jeûne hier à 14h en mangeant un avocat. Le soir, j'ai mangé quelques raisins et quelques framboises, mais pas trop et, ce matin, j'ai mangé un œuf à la coque. Ce midi, je mangerai encore un avocat. Il paraît que c'est excellent pour la circulation du sang. J'en ai besoin parce que je marche de plus en plus difficilement. Mais bon ! tant que ça va à peu près, je continue.

Hier soir, nous sommes allé entendre un concert donné par un groupe arménien, l'ensemble Vostan, avec des instruments originaux dont je n'avais pas connaissance : le Duduk (qui est un instrument à vent), le Târ (qui est un luth à cordes pincées et à long manche), le Kamancha (qui est un instrument à cordes frottées iranien) et le Dohl (qui est une sorte de batterie ridmentaire). Ce n'est pas une musique qu'on écoute mais plutôt, comme je l'ai dit plus haut, une musique qu'on entend.  

samedi 28 septembre 2024

IA ?

Si je compte à partir de mercredi 14h, je suis en train de conclure mon troisième jour de jeûne, sans avoir véritablement faim. C'est un jeûne hydrique bien sûr : je bois du thé, de l'eau et, ce matin, un jus de citron vert pressé pour prendre mes compléments alimentaires.  

J'ai dit à Josiane que je viendrai pour la crémonie d'incinération de Raymond, son père. Pour le moment, je ne réussis pas à acheter mes billets d'avion parce que la vérification ne fonctionne pas et je ne comprends pas pourquoi, évidemment. C'est sans doute l'IA qui m'impose des contraintes que je ne connais pas. Insupportable monde qui ignore la dimension humaine des interactions entre humains.

vendredi 27 septembre 2024

Raymond

 Deuxième jour de jeûne. J’ai un peu faim, quoique pas une faim de loup. J’ai appris aujourd’hui la nouvelle du décès de Raymond, le père de Josiane. C’était un homme d’une grande gentillesse que j’ai souvent rencontré dans les réunions familiales avec ses trois filles et leur conjoint respectif. J’aimais beaucoup Raymond, plein d’humour et d’intelligence. Un homme remarquable dont les filles sont remarquables aussi. 

J’écris ce texte, assis dans un fauteuil de la Fondation Gulbenkian. Nous nous apprêtons à entendre La Damnation de Faust de Berlioz avec un orchestre et un chœur de Strasbourg. 

J’ai pas mal souffert de ma jambe gauche en descendant les escaliers de la maison. Vivement l’opération !

jeudi 26 septembre 2024

Sasha

Un coup de fil super émouvant en provenance de Colombie : Sasha. Qui me présente son compagnon et qui me parle d'avoir des enfants. Des enfants qu'elle mettra à l'abri de l'école. Bien !

J'ai passé la journée au lit parce que hier, après le repas de midi, j'ai eu une crise d'estomac assez douloureuse qui m'a fait décider d'entamer un jeûne. Je n'ai plus rien mangé depuis hier à midi. C'est assez agréable. D'ailleurs je ne souffre plus du ventre.

mercredi 25 septembre 2024

Ligne 14

J'ai pu prendre hier, la ligne 14 du métro pour aller à Orly. Vraiment pratique ! Dans l'avion, j'ai lu un petit polar de Paula Hawkins, l'auteur de La fille du train que j'avais vraiment apprécié. Cette fois, il s'agissait d'Angle mort, Pocket, 2023. Une intrigue bien menée. Mais j'ai également lu plusieurs articles du Monde Diplomatique, sur Gaza "Anéantir l'éducation" par Anne-Cécile Robert, "La société israélienne entre hubris et désespoir" de Sylvain Cypel, ainsi que l'article de Serge Halimi sur la possible revanche de Trump.  

À Lisbonne, il pleuvait des trombes et il faisait assez froid. Mais j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver mes chats. Les travaux sur la terrasse sont terminés. Il faut qu'on achète un grand pot de terre pour faire pousser une glycine blanche afin de nous abriter du soleil. Ça viendra une peu plus tard.

lundi 23 septembre 2024

Banque

 J’avais décidé d’aller voir mon banquier ce matin et en effet j’y suis allé pour trouver… porte close, mon agence affichant sur le porte d’entrée une fermeture exceptionnelle. Et voilà ! Grande déception qui m’oblige à y aller demain matin ce qui ne m’arrange guère. Mais bon, ça ira. Je dois prendre mon avion vers 16h00. J’ai toute la matinée pour règlerais les problèmes. 

J’ai dîné ce soir avec Joëlle au Bistrot de Beaubourg. Grande discussion sur l’école et l’institution. Je n’aime pas être en désaccord avec elle mais nos désaccords doivent me servir à approfondir ma vision des choses.

dimanche 22 septembre 2024

Congo

 Je reviens de chez Hormuz qui m’avait préparé un délicieux dîner avec ce merveilleux riz à l’Iranienne, des légumes et un excellent poulet fermier. Je suis rentré en Bolt. J’ai lu pendant toute la journée les nouvelles BD de Fabien, en particulier l’une sur le Congo de Léopold II, le « roi des bêtes » qui nous donne une idée des exactions commises par les Belges au nom de la civilisation occidentale : coupures de mains, pendaisons, chicote, chaînes, fouet, bref tout ce que cette « civilisation » a produit pour forcer les hommes, les femmes et les enfants au travail de recueil du caoutchouc dans les forêts congolaises. Effrayant ! 

samedi 21 septembre 2024

ICST/CISTEM

 Ce sont les acronymes des diplômes que j’ai eu à gérer à Paris, il y a un peu plus de trente ans et, aujourd’hui,grâce à André Chavarot, nous avons eu la célébration du quarantième anniversaire de ces formations. Un amphi plein d’environ 400 anciens étudiants si heureux de se retrouver tout en jetant des coups d’œil amicaux et pleins de reconnaissance aux profs qui leur avaient transmis quelque chose, on ne sait pas trop bien quoi, mais il y avait de la joie dans les nombreux regards que je réussissais parfois à croiser. Et puis, le soir, une merveilleuse soirée avec Richard et Ute autour d’un pot au feu délicieux.

vendredi 20 septembre 2024

Paris

 J’ai revu Joaquim et j’ai l’impression que tout va bien. J’ai pris le train avec Richard. Panique. Il oublie son sac dans le train qui va de Mersch à Luxembourg. Il avait cinq minutes pour le récupérer aux objets trouvés et attraper le train pour Paris, avec moi. Ce fut tout juste. Nous avons fait un voyage très agréable. À Paris, j’ai pris un taxi pour aller chez Fabien. 20 euros, de la Gare de l’Est au 20 rue d’Anjou. Un chauffeur de taxi plein d’idées sur le politique exécrable de Macron. Rassurant.

jeudi 19 septembre 2024

Joaquim

 Je l’ai vu hier après-midi. En forme. Un bel adolescent. Un peu timide, peut-être. J’espère que je le reverrai demain. 

mardi 17 septembre 2024

Enfance

 Jeannot m’attendait depuis une heure à l’aéroport de Luxembourg. Mon avion avait du retard et j’en ai profité pour lire presque jusqu’au bout le livre de Bertrand Ogilvie, Inclassable enfance (Éditions la Tempête, 2024). Manifestement ce livre nous dit pratiquement la même chose que ce que Jeannot et moi disons dans le livre qui va être publié chez Ovadia à Nice dans les prochains jours. Mais Ogilvie a un autre langage, plus sophistiqué que le nôtre. 

lundi 16 septembre 2024

Scrolling

Je voudrais rajouter quelque chose sur le livre d'Abel Quentin dont j'ai terminé la lecture hier soir. C'est quelque chose qui m'a rendu perplexe quand j'ai commencé à le lire. Il s'agit de son écriture et du type de lecture que celle-ci nous impose. J'avais l'impression que le rythme des phrases faisait ressembler ma lecture à une sorte de scrolling, d'une phrase à la suivante comme si c'était d'une image à l'autre sur un smatphone. Cette impression n'a pas persisté mais elle était assez vive au début de ma lecture. Elle était sans doute liée au rythme que le texte conférait à mon attention. Ceci dit, c'est un livre intéresssant même si, à la fin, on voit l'auteur être emporté par des vagues vaguement complotistes, ce qui gâche un peu le plaisir d'en savoir un peu plus sur les dessous historiques du rapport Meadows, appelé le rapport 21 dans le roman.

dimanche 15 septembre 2024

Fiction ?

Je suis en train de terminer ma lecture du gros livre d'Abel Quentin dont j'ai parlé hier. C'est un roman. Une fiction. Est-il possible de se consoler de l'effondrement prédit par le rapport Meadows en se disant qu'il s'agit d'une fiction. L'attitude de l'écrivain qui, il y a quelques jours, était interviewé par Élisabeth Quin dans son émission "28 minutes" était étrange. Évidemment, il ne pouvait pas dire grand chose dans les dix minutes qui lui étaient accordées sur son livre et qui étaient interrompues par des questions très générales et superficielles —cette maladie de la télé où l'on ne peut rien dire, jamais, comme si l'écran tuait la parole qui en sortait comme d'une gueule illuminée de l'intérieur avec des couleurs criardes qui n'ont rien à crier, des sons qui abîment les yeux—. En tout cas le livre de Quentin est très dur, terriblement pessimiste et l'homme a la tête de son bouquin.

samedi 14 septembre 2024

Quentin

J'ai commencé la lecture du roman d'Abel Quentin, Cabane (Éditions de l'Observatoire, 2024) qui raconte l'histoire, romancée, de la réception à la fois médiatique, politique et économique du rapport Meadows, désigné dans le roman comme le rapport 21 rédigé par une équipe de scientifiques de fiction mais qui correspondent assez bien aux véritables rédacteurs de ce rapports sur Les limites de la croissance. Le roman nous livre des anecdotes assez vraisemblables sur l'histoire de cette réception par quelqu'un qui a certainement vécu très proche des événements racontés.

vendredi 13 septembre 2024

de Villepin

Je l'ai vu sur France Inter. En colère contre cette impuissance, voire cette complicité de la France dans le génocide en cours à Gaza et en Cisjordanie. Le même jour Manuel Bompard tient lui aussi un discours indigné sur le suivisme de Macron qui s'aligne complètement sur l'attitude des États-Unis face à Israël. Quand est-ce que cette tragédie cessera ? Nous sommes en fait tous complices de ce qui se passe. Autre sujet de d'intense déception : François Ruffin, qui publie un livre Itinéraire, dans lequel il fustige les choix de Mélenchon, mais pas seulement. Je ne peux pas accepter qu'on le soupçonne de racisme, mais ses propos sont incroyablement maladroits et inappropriés à l'heure où l'unité de la gauche, qu'il a lui-même réclamée à cor et à cris lors des législatives, est plus que jamais menacée.

jeudi 12 septembre 2024

Mur

Les ouvriers, qui devaient venir dès hier matin, sont finalement venus ce matin vers 11h pour réparer le mur ouest de notre terrasse. Les trois piliers queque peu disgracieux qui soutenaient la toile qui devait nous protéger du soleil d'été, ont disparu, restaurant la vue très dégagée que nous avions de la ville. Lors d'une tempête particulièrement forte, la toile fut si secouée que le mur s'est fendu en deux points. Il faut donc refaire le mur. Ce qui nous coûtera cher. Nous tenterons de mettre de grands arceaux à la place de cette toile. Des arceaux suceptibles d'inviter des plantes grimpantes : glycine notamment, pour nous rappeler notre jardin de la rue des Veaux à Strasbourg.


 

mercredi 11 septembre 2024

Débat

Non ! je ne l'ai pas regardé à trois heures du matin. Ce n'est qu'en début d'après-midi que j'ai vu le débat entre Trump et Harris. On se dit que c'est cette dernière qui l'a emporté bien que tout de suite après, on se dit que cela ne va pas changer grand chose. Enfin bon ! si l'on pouvait être débarrassé de Trump, ça serait pas mal. Ce mec est insupportablement et fièrement con. Tout cela en attendant les annonces du gouvernement Barnier et les surprises qu'il nous réserve avec Ségolène Royal comme ministre de l'Antarctique et Cyril Hanouna comme ministre de l'enseignement et de la recherche !!! 

mardi 10 septembre 2024

Ogilvie

Bertrand de son prénom et auteur d'un livre introuvable mais qui a l'air passionnant : Inclassable enfance. Éditions La Tempête, mais dans le message de Josiane qui m'a informé de cet auteur, on peut lire ceci. Ça ressemble beaucoup à notre livre, L'Ogre, qui doit sortir aujourd'hui aux éditions Plurimédias de Nice. 

"Toute notre vie, nous la passons entre le lion, le chameau et l’enfant : la rébellion, le devoir et la création. Dans Inclassable enfance (Éditions la Tempête), voilà que Bertrand Ogilvie décorrèle l’enfance de l’enfant : l’enfance est l’ensemble des « virtualités faibles » à laquelle tout un chacun doit pouvoir revenir pour se débarrasser du lion comme du chameau. Pour cette rentrée des classes, on se questionne avec lui sur le lien entre l’école et l’enfance et sur la façon dont l’école française, « institution structurellement perverse » produit tout le contraire de ce qu’elle prétend. Si pour certains c’est une évidence, pour d’autres cela serait peut-être un paradoxe : à l’École, on n’apprend rien. Mais quel est ce « rien », alors, que l’on apprend ?
Lieu proclamé de transmission des savoirs, elle est aussi celui de l’évaluation, de l’apprentissage de l’échec et de l’apprentissage d’une place sociale. La question qui se pose alors est celle de savoir comment il est possible de ressaisir et de laisser place au désir de savoir comme condition de possibilité d’un apprentissage joyeux — et cela, nous dit Ogilvie, n’exige pas autre chose, pour celles et ceux qui transmettent le savoir que de « désobéir, quotidiennement, sans cesse, discrètement, obstinément, avec désinvolture » — de saboter l’école."

dimanche 8 septembre 2024

7

Je n'ai pas pu résister. Il y avait Les Sept Mercenaires à la télé ce soir, sur Arte. Malheureusement dans sa version française. Avec Yul Brinner et tous ces autres acteurs de western, fantastiques. C'est bien mon adolescence qui remontait en moi à la vue de ce film que j'avais vu il y a bien longtemps et que j'avais revu au moins une fois. The Magnificent Seven. Un beau film. Inspiré par Les sept samouraïs de Kurosawa, magnifique ! Le chiffre 7 est important dans ma vie. Je n'oublie pas ce titre du roman que mon père voulait écrire sur la famille qu'il avait fondée —avant la naissance du huitième— Les sept clous de mon cercueil. Ce n'était pas très gentil pour nous, ses enfants.

samedi 7 septembre 2024

Invasion

Charlotte a débarqué ce soir vers 20h30 avec trois de ses amies. Elle m'avait dit qu'elle dînerait dehors mais, il semblerait qu'elle ait changé d'avis et qu'elle va dîner à la maison. Moi, j'ai mangé rapidement un demi avocat, deux ou trois tomates, un œuf dur et un peu de fromage. Largement suffisant pour moi. Je me sens un peu envahi mais la maison est aussi la sienne.  

Il semblarait que les manifestations en France ont été nombreuses et bien pourvues. J'ai écouté le discours de Mélenchon. Il n'a pas été tendre mais pouvait-il parler autrement devant une foule de jeunes militantes et militants en colère contre le coup de force de Macron. Je me réjouis de savoir qui Barnier va choisir comme ministres de son gouvernement. Il y aura sûrement des macronistes, si possible de gauche même. Certains ministres d'Attal vont-ils rempliler avec Barnier ? Je ne crois pas qu'il fasse de telles maladresses mais on ne sait jamais. Après tout, il s'agit bien de poursuivre la politique de Macron alors... pourquoi se gênerait-on à reprendre les mêmes pour faire la même chose ?

vendredi 6 septembre 2024

Gossips

J'ai dîné avec Andreas. Nous sommes allés au restaurant de poissons, un oeu okus bas dans ma rue. Nous avons tous les deux commandé un bar qui, ma foi, fut excellent. J'ai pris un verre de vin blanc. Nous avons échangé des gossips. Et, avec Andréas, c'est très agréable parce qu'il a une excellente mémoire et que, donc, il se souvient de tout, les coups bas des uns et des autres, les trahisons, les infidélités, bref c'est un informateur de premier ordre.  

jeudi 5 septembre 2024

Barnier

C'est le nom du nouveau premier ministre d'Emmanuel Macron. Un homme de droite, soutenu par l'extrtême droite et qui ne va certainement pas changer la politique de Macron. Donc, trois ans de Barnier, pour avoir, en 2027, Marine Le Pen comme présidente de la république. Un scénario qui signe la fin d'une France qui avait le souci des gens, qui avait un système de santé exemplaire, une France qui essaye la démocratie depuis bien longtemps sans y parvenir. Une France bien fragile, en réalité. Si pleine de contradictions et d'envies paradoxales. Je veux bien suspendre mon jugement pour un temps. Mais je n'ai aucune confiance en cet homme au langage trop poli, trop plein de circonvolutions humanistes qui n'engagent à rien. 

mercredi 4 septembre 2024

Jason

Je continue, doucement, ma lecture d'Andrea Marcolongo dont l'écriture me rend très perplexe : elle raconte le voyage de Jason et des Argonautes en quête de la toison d'or mais elle entremêle son récit de remarques philosophiques personnelles, souvent assez pertinentes mais dont les liens avec le récit du voyage ne sont pas toujours évidents. C'est un drôle de mélange. Pas désagréable mais pas toujours convaincant. 

Par ailleurs je continue à suivre l'évolution du cirque politique qu'a initié Macron. C'est assez désolant dans l'ensemble. 

mardi 3 septembre 2024

Marcolongo

Andrea de son prénom mais il ne s'agit pas d'un homme comme le voudrait la langue et les coutumes italiennes, mais d'une femme, l'autrice de La langue géniale (Les Belles Lettres) et de La part du héros. Le mythe des argonautes ou le courage d'aimer, chez le même éditeur, livre que j'ai commencé hier soir et dont l'écriture, très personnelle, m'intrigue. Il s'agit d'une femme amoureuse de la langue grecque de l'antiquité qui nous emmène dans cette passion avec délices.

lundi 2 septembre 2024

Insupportable

L'enfumage médiatique autour de la nomination d'un premier ministre est absolument désolant. On parle de l'un, puis de l'autre, pour revenir à l'un, sans oublier l'autre, les médias sont devenus fous ou plutôt ils veulent rendre fous les électeurs. Le comportement de Macron est indigne. Il est enfoncé jusqu'au cou dans un calcul politicien imbécile qui ne mérite qu'une seule réaction : qu'il soit démis de cette fonction de président qu'il a malmenée jusqu'au bout en ne pensant qu'aux riches, les élus détestables du nouveau monde. C'est insupportable. 

dimanche 1 septembre 2024

Jacaranda

 C'est le titre du roman que je suis en train de lire. Auteur : Gaël Faye chez Grasset (2024). Je crois bien qu'il s'agit d'un roman autobiographique ou, en tout cas, partiellement autobiographique. L'auteur nous parle du Rwanda, du génocide de 1994, de ce qu'est véritablement un génocide comme celui qui se déroule actuellement dans la bande de Gaza. Livre merveilleux qui vous fait monter les larmes aux yeux de temps en temps. Comment est-il possible que les humains continuent à faire ce genre de choses ?

samedi 31 août 2024

Ressac

 Je viens de terminer le nouveau roman de Maylis de Kerangal, Jour de ressac (Editions Gallimard, Verticales, 2024). Magnifique roman dont l'écriture est éblouissante. Il ne s'y passe presque rien sauf que c'est une suite d'évocations puissantes de la ville du Havre, de ses couleurs de béton dessiné par Auguste Perret pour y représenter une modernité susceptible d'effacer l'ancienne ville, de la faire oublier, j'y suis allé une fois pour y rendre visite à un ami et cette ville m'avait fait une forte impression de désert gris au bord de l'eau grise de l'océan.

vendredi 30 août 2024

Pasquier

J'avais terminé hier le polar Fils de personne, et au cours du dîner que nous nous sommes payés à Obidos, j'ai raconté l'intrigue de ce roman qui, après tout, était assez bien écrit avec des personnages plutôt sympathiques. Après avoir raconté cette histoire, Isabel me parle d'un autre polar qu'elle a trouvé à la plage et qu'elle avait commencé à lire. C'était aussi un roman ayant obtenu le même prix que celui que je venais de lire, le Prix du quai des Orfèvres, prix vis-à-vis duquel je n'ai pas trop confiance au nom des expériences décevantes que j'en avais déjà faites. Mais voilà, ce roman d'Isabel c'était Coup double d'Hélène Pasquier, qui a reçu ce même prix en 1982. Je l'ai lu dans la foulée et j'ai été heureusement surpris par une intrigue assez serrée, des personnages intéressants et, bien sûr, une fin un peu baclée, comme souvent.

mercredi 28 août 2024

Tremblements

Après avoir vécu un tremblement de terre —c'était avant-hier— on attend d'en vivre un autre. Pour sentir son propre lit être secoué de tremblements, entendre les lustres claquer de ses cristaux comme s'ils avaient peur des ronflements de la terre, voir les cadres tenter de se rejoindre sur les murs, calmer les chats ou bondir avec eux, etc.

Je fais une pause dans les travaux requis préalablement à la publication de notre livre à Jeannot et à moi. Dieu merci, Amazon vien de me livrer quelques livres dont un policier : Fils de personne, par Jean-François Pasques chez Fayard. Le livre est bien écrit avec une sorte de légèreté intéressante pour nous faire suivre les aventures de personnages assez attachants.

mardi 27 août 2024

Vérité

J'ai eu ce matin une petite discussion avec Charlotte et Constantin sur la vérité. Constantin évoquait cette nouvelle loi promulguée au pays de Galles qui interdit le mensonge en politique. Je ne connais pas la formulation exacte de cette loi mais il s'agit bien d'empêcher les hommes politiques de dire n'importe quoi pour être élus ou réélus. C'est une question difficile mais ce qui est visé, ce n'est pas la liberté d'opinion —chacun peut avoir les opinions qui l'arrangent—, c'est la liberté de falsifier délibérément des vérités factuelles, des vérités de fait. Or, étant seul cet après-midi —comme souvent, n'ayant aucun goût pour les délices de la plage !— je suis tombé sur une conférence d'Edwy Plenel, à l'université d'été du NPA (nouveau parti anticapitaliste) qui traitait précisément de cette question en analysant la situation des médias en France aujourd'hui. Il évoque la révolution française, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 89, les influences des démocrates américains sur l'état d'esprit des révolutionaires français, Benjamin Franklin, etc. À un moment donné, il cite (j'ai oublié son nom) quelqu'un qui aurait dit en substance que l'instauration de la liberté de dire était souvent défendue pour tuer le droit de savoir. Il opposait là cette liberté d'opinion que nous chérissons tous, à l'information sur les faits, quels qu'ils soient. Nous avons le droit de savoir, nous avons le droit de savoir ce qu'il en est vraiment dans tout ce qui se passe autour de nous. Il y a là une bataille essentielle qui correspond à la défense du vrai métier de journaliste, celui qui nous dit ce qui se passe réellement. Il associait ce droit de savoir à la possibilité de penser contre soi-même quand les faits justement, ceux dont on prend connaissance, ne nous plaisent pas.

lundi 26 août 2024

Marketing

Hier, j'ai terminé les corrections du BAT pour notre livre. Laurence, qui est chargée de la mise en page du livre et du marketing, a fait du bon travail mais au dernier moment elle avait pris des initiatives qui ne me plaisaient pas, comme mettre des majuscules à "monstre" et à "école" dans le titre. Cela ne me plaisait pas.  Elle disait qu'elle avait mis ces majuscules parce qu'il s'agissait de la dimension universelle de l'école, ce qui est à l'opposé des thèses que l'on défend dans le livre. Bref, après une petite dispute, l'éditeur lui-même a tranché en ma faveur. Désolé pour le marketing !

Samedi soir, Constantin, l'ex de Charlotte est venu nous rejoindre à Lisbonne. Du coup, la maison est vraiment pleine. J'ai eu du plaisir à le revoir, toujours joyeux et plein d'un humour très parisien. C'est quelqu'un de très agréable.

Et maintenant c'est Hormuz qui fait la cuisine pour ce soir. Il va nous préparer un délicieux riz iranien comme il nous l'a fait la dernière fois. Il est en train d'éplucher des aubergines. 

samedi 24 août 2024

Incroyable

Je lis dans Le Monde aujourd'hui matin qu'Emmanuel Macron avait reçu les différents partis à l'Élysée. Ce qui se termine par un paragraphe qui dit qu'après avoir reçu Marine Le Pen lundi, M. Macron ne nommera pas Lucie Castets comme premier ministre et qu'il entamera de nouvelles consultations. Mais comment se fait-il que Le Monde puisse anticiper avec autant de certitude la décision de Macron. Tous les ténors de la droite disent qu'ils sanctionneront un gouvernement de gauche par une motion de censure immédiate. Mais, on est où, là ! C'est une sorte de chantage permanent de la droite, repris en chœur par les médias mainstream, pour dire que tout le monde se fout de ce que les Français semblent vouloir en ayant mis le NFP en tête de leurs préférences. C'est une histoire de fous, qui finira sans doute très mal.

Hier, je n'ai pas pu écrire mon blog parce qu'on a été pris toute la journée. On est allé déjeuner dans un restaurant de poissons, puis, Isabel avait rendez-vous avec Jeanne pour aller chez Hugo Grilo, notre osthéopathe miraculeux. Ensuite on est revenu à la maison pour chercher Charlotte et aller fêter l'anniversaire de nos amis iraniens. On est revenu à minuit. Bref une journée perdue !

jeudi 22 août 2024

Myriam

Nous accueillons aujourd'hui Myriam, la fille d'Hormuz, venue rejoindre son père chez nous à Lisbonne.  Une sortie "Fado" est prévue pour samedi prochain. 

J'ai revu aujourd'hui le chirurgien qui était susceptible de m'opérer à la jambe gauche afin de faciliter un peu ma marche. Il semblerait qu'il n'y ait rien d'urgent. Je me suis inscrit sur la liste d'attente pour une petite opération avec anesthésie locale. L'attente risque d'être assez longue. Mais bon, depuis quelque temps j'ai moins mal. Il faut dire que je ne bouge pas beaucoup à part monter et descendre les escaliers. Surtout, je me fatigue très vite. 

Hier, avec Hormuz, j'ai réparé les tiroirs de mon bureau. En fait, c'est Hormuz qui a fait le boulot. Il faut maintenant que je range tout ce que j'avais dérangé pour faire ce petit travail. 

mercredi 21 août 2024

Chat GPT

À la place de Goya, nous aurons une gravure fabriquée sur commande par Chat GPT. En tout cas, c'est "moderne" !  Je ne vous la dévoilerai pas dans ce "post". J'aurais bien voule mais mes compétences en informatique ne sont pas suffisantes pour transporter cette image (sans le texte) ici. Mais ce n'est pas trop grave car le livre sera disponible d'ici peu ! 

J'ai pris la décision d'aller à Luxembourg en septembre où je retrouverai sans doute Oliver et Richard. Ce sera la rentrée et j'aimerais bien que l'on puisse disposer de quelques exemplaires à ce moment-là pour que je puisse, une fois de retour à Paris le 21 septembre, faire de la pub pour notre livre !

mardi 20 août 2024

Goya

Finalement, il semblerait que la reproduction du tableau de Goya où l'on voit Saturne dévorer l'un de ses  enfants ne puisse pas être utilisée pour la couverture de notre livre. Il y aurait des droits à payer. Environ 500 euros m'a dit Laurence Berlioz qui s'occupe de la mise en page du livre que nous allons publier à la rentrée. C'est dommage. 


Hormuz est avec nous pour le moment. Et sa fille s'est annoncée pour la semaine prochaine. Ce soir, nous dînerons au restaurant avec Andréas et Hormuz qui avaient fait connaissance il y a deux ans chez nous, à Lisbonne.


Je viens d'avoir des nouvelles de ma sœur Martine. Elle est inquiète. Je compte aller la voir en octobre. 

lundi 19 août 2024

Delon

Un homme que sa beauté a rendu méchant, sans doute. Cela peut arriver mais bien sûr, ce n'est pas obligatoire. 

J'ai passé toute la journée à réviser le BAT (Bon à Tirer) de notre livre. Beaucoup de travail en effet. Comme je ne bougeais pas, j'ai les épaules ankylosées. Mais j'ai envoyé le résulat de mon travail à l'éditeur. On va voir comment il va gérer mes très nombreuses corrections !

dimanche 18 août 2024

Hert

Hier soir, nous avons dîné chez nous avec  Philippe Hert et sa compagne Jocelyne. Ce furent de belles retrouvailles. J'avais devant moi l'un des gersulpiens les plus authentiques avec qui j'ai pu parler de notre critique de l'école sans rencontrer la moindre réticence. Il vit aujourd'hui dans la montagne près de Grenoble. Il m'a parlé de son nouveau hobby : la danse et ce qu'il m'en disait m'a réjoui. J'ai proposé à Jeannot de l'inviter au prochain CEIP à Luxembourg. En tout cas ce serait un allié très actif.

Aujourd'hui, nous avons reçu la visite de notre cher Hormuz qui nous a fait cadeau d'un magnifique tapis persan. Et demain, nous accueillerons Andréas pour dîner. C'est une préiode très fréquentée dans notre maison. Les gens sont en vacances et nous avons plaisir à les voir mais ce n'est pas de tout repos. Charlotte a été testée positive au Covid et il n'est pas impossible que je l'aie attrappé car je me sens très fatigué.

vendredi 16 août 2024

Fatima

Hier soir, sushis et sashimis —ces derniers, malheureusement en nombre très restreint— dans un restaurant japonais de Tomar. Une soirée marquée par de vives tensions entre Charlotte et Elsa. Charlotte est déjà partie pour rentrer à Lisbonne. Nous allons partir aussi un peu plus tard. J'ai exprimé le désir de passer par Fatima et c'est ce que nous allons faire. Fatima le lieu de pélerinage le plus fréquenté du Portugal. Notre femme de ménage, Manuela, y va régulièrement pour prier. 

Cette nuit j'ai fait beaucoup de rêves et, notamment, après un premier rêve qui avait pour thème le changement climatique au cours duquel, un spécialiste chez qui je me trouvais, s'écriait : "Petersen, petersen, oui ! c'est lui qu'il nous faut..." Je comprenais que ce Petersen était un Norvégien, spécialiste des questions climatiques et mon hôte dans le rêve était convaincu que ce sont des spécialistes venant des pays nordiques qui réussiraient le mieux à nous sortir du désastre annoncé. Puis, dans le rêve suivant, je faisais une interprétation du rêve précédent. Je ne me rappelle plus cette interprétation, mais la connection entre les deux rêves était évidente.

jeudi 15 août 2024

Kasuma

Nous sommes allés à Porto ce matin pour déjeuner avec des psychanlystes brésiliennes très adorables et surtout pour aller voir l'exposition des œuvres de l'artiste japonaise Yayoi Kasuma, dont les travaux sont un peu fous, comme faits sous champignons hallucinogènes, mais très intéressants quand même, pas tous, mais beaucoup. J'ai bien aimé ce tableau avec des poissons très colorés que l'on distingue sous une sorte voile comme en portait ma vieille tante Zouzou devant son visage. Nous sommes revenus à Ferreira do Zezere où habite ma belle-sœur Elsa. Nous allons dîner à Tomar, une jolie petite ville portugaise où il y a, semble-t-il un bon restaurant japonais, pour rester encore quelques heures avec l'esprit de Kasuma !!!

mercredi 14 août 2024

Robert

Nous sommes chez Elsa, la sœur d'Isabel, où nous avons bien festoyé pmour célébrer son anniversaire, en présence de nombreux amis et amies. J'ai fait le voyage avec Lucia et Pedro dans leur belle Volvo électrique achetée récemment. Demain, nous allons à Porto pour voir une exposition. Nous avons laissé nos chats aux bons soins de nos locataires chiliens (je crois). Les gens se sont rafraîchis dans la piscine, une piscine que j'ai dédaignée, n'étant pas enclin à me baigner. Ce matin, j'ai écouté sur France Inter l'interview de Marie Robert, une philosophe qui, depuis huit ans, fait une chronique philosophique sur le résean Instagram. Elle a parlé de la douceur et c'était très intéressant. Elle dirige une école Montessori en France. Ce serai intéressant de l'inviter au lycée Ermesinde pour voir ce qu'elle en pense. C'est certainement quelqu'un qui réfléchit. En plus, d'après les photos d'elle que l'on trouve sur internet, elle est très jolie. 

mardi 13 août 2024

Visites

Hier après-midi, nous avons reçu Jérôme, notre voisin corniste, avec sa maman de 80 ans. Nous avons longuement discuté de la situation politique du monde et de la France. C'est une femme pleine de vivacité qui nous a parlé de Bordeaux, la ville qu'elle habite et qui est bien intéressante. Le soir, nous avons reçu José, Antje et leur fils Thomas, des amis strasbourgeois d'Isabel que nous avons vus assez souvent depuis que nous sommes à Lisbonne. Il faut dire que José est portuguais.  Isabel part cet après-midi pour aller célébrer l'anniversaire de sa sœur Elsa. Je la rejoins demain dans la voiture de Lucia et Pedro, si ce dernier, qui souffre d'une vilaine sciatique, se sent suffisamment bien pour voyager.

lundi 12 août 2024

Liesse

Excellent article de blog dans le Club de Médiapart, aujourd'hui, sous la plume de Jean-Claude Leroy sur le thème des JO avec comme prélude cette belle citation d'Orwell :  "Les gens sautaient sur place et criaient de toutes leurs forces (…) Naturellement, il chantait avec les autres. Il était impossible de faire autrement. » George Orwell, 1984. Au fond les JO participent à l'asservissement des masses et, à travers elles —dont il est difficile, voire impossible, de se désolidariser, seul ou seule— de notre conscience.

dimanche 11 août 2024

JOP

Les Jeux Olympiques de Paris son terminés. La cérémonie finale au stade de France a été retransmise à la télé et nous en avons eu un aperçu. Le drapeau olympique a été transmis à la maire de Los Angeles et c'est Tom Cruise qui a pris l'avion pour se retrouver à Holiwoooood. Puis on a eu des groupes rock à Palm Beach. Tout ça a été sans doute préenregistré. C'est bizarre. Je pense que je vais aller me coucher.

samedi 10 août 2024

MMM

Matthew, Mathis et Maximilien ont fait étape chez nous hier soir. Trois jeunes gens, pleins d'enthousiasme et de vie, entre 22 et 24 ans, sur le départ pour l'Alentejo dans un camp de surf où Matthew fait des photos pour les propriétaires. Ils ont dormi tous les trois dans la bibliothèque, pendant que Suzou, l'amie de Charlotte dormait dans le bureau d'Isabel. Bref, nous étions très nombreux dans la maison car toutes les chambres, ainsi que le studio, sont occupées. 

 

vendredi 9 août 2024

Ostéo

Cet après-midi, nous retournons chez notre osthéopathe miraculeux, Hugo Grilo.  J'ai entamé la lecture du livre de Philippe Collin, Le barman du Ritz (Albin Michel, 2024) qui raconte la France sous l'occupation. Le style est léger, facile. On aperçoit ces clients allemands qui vont envahir le Ritz à Paris, sans pour autant que certains Français célèbres, comme Sacha Guitry, Arletty, Cocteau et bien d'autres ne désertent le lieu au nom d'une promiscuité gênante avec l'occupant. Le livre est intéressant. 

jeudi 8 août 2024

L’équilibre

 Il y a longtemps que je voulais écrire quelque chose sur le rapport que j’ai avec mon propre corps depuis que je me sens devenir un peu vieux. Par exemple, le soir, quand j’enlève mes pantalons pour me mettre au lit, je fais ça debout, comme je l’ai toujours fait. Mais avant, je faisais ça sans y penser. Mon corps trouvait spontanément et par lui-même l’équilibre, en particulier, quand on se retrouve sur un seul pied, l’autre étant occupé à chercher le trou dans lequel enfiler la première jambe. Maintenant, je suis obligé de mobiliser mon cerveau consciemment pour maintenir cet équilibre. Je dois y penser pour ne pas tomber. Pourquoi le corps ne réussit-il plus à maintenir cet équilibre par lui-même ? Quelle est cette capacité que la vieillesse nous fait perdre ? Dans quelle partie du corps se situe-t-elle ? Quand la conscience n’était pas requise pour maintenir cet équilibre, qu’est-ce qui l’assurait quand même ?






Santa Marta

 J’écris de l’hôpital Santa Marta où j’attends que l’on me mette dans les veines un produit qui est censé augmenter les contrastes en vue du TAC que je dois subir dans deux heures environ. En attendant je suis assis dans un fauteuil bleu et peu confortable. J’ai réussi à me brancher sur l’internet. Hier, nous avons mangé avec Anne, une amie qui est prof d’économie dans un lycée et qui est en même temps psychanalyste. Elle est très sympathique et bien engagée à gauche. 


mardi 6 août 2024

Albanie

Au cours de mes quelques moments de loisir qui me permettent de faire des pauses dans le travail de ce foutu index, très chronophage en vérité, j'ai pu finir le livre de Kadaré, Le Général de l'armée morte avec cette scène magnifique, à la fin du livre, où le général se permet de danser avec les gens du village au cours d'une fête très albanaise. C'est à ce moment-là qu'une vieille vient l'interpeller parce que l'un des colonels de cette armée morte avait violé sa petite fille (ou sa fille). Elle crache sa haine de l'ennemi avec beaucoup de dignité et le général ne sait plus quoi faire. 

Sinon, comme dit plus haut, je suis concentré sur cet index qui ne m'amuse pas du tout. Charlotte a reçu plusieurs de ses amies et hier, Andreas nous a rendu visite avec son fils Hadrien. J'ai eu beaucoup de plaisir à le revoir. 

lundi 5 août 2024

Hitchcock

 Les enchaînés c’est le film de Hitchcock que je suis en train de voir sur ARTE. Un film d’espionnage. Ingrid Bergman est merveilleuse.

dimanche 4 août 2024

Index

Pas facile de faire cet index qui doit permettre à nos futurs lecteurs de repérer plus facilement les endroits où nous parlons de tel ou tel concept. Mais ce travail me remplit d'une certaine perplexité. Notre livre est un échange de lettres. Et je m'aperçois que nous revenons sans arrêt sur les mêmes idées : la diversité, les différences, l'école heureuse, l'évaluation, la soumission, le travail, les politiques, etc. Mais chaque lettre aborde ces sujets sous un angle différent. Notre livre est-il vraiment lisible ?

samedi 3 août 2024

Kadaré

 Je lis enfin, après bien des années, le beau livre d'Ismail Kadaré, Le Général de l'armée morte, Le Livre de Poche, 1970. 

À midi, aujourd'hui, nous sommes allés picniquer dans le parc Édouard VII, en plain cagnard —enfin, on a réussi à trouver un peu d'ombre sous les arbres— invités par Jeanne. Isabel avait fait un gâteau aux noix —excellent !— et Jeanne avait fait une tarte assez rudimentaire à la confiture d'abricot. La conversation fut intéressante. Après une heure, je suis allé prendre un café dans le restaurant du haut, très chic et très cher !

À part ça, j'ai entrepris de faire l'index du livre que j'écris avec Jeannot sur l'école. Le manuscrit doit être envoyé à l'éditeur au plus tard le 15 août.

jeudi 1 août 2024

Honneur

Le livre de Jean Carrière est magnifique. C'est surtout l'écriture que je trouve fascinante. Les descriptions de ces paysages de montagne à travers les saisons sont somptueuses aussi bien par la richesse du vocabulaire que par celle des métaphores et par le rythme de cette écriture qui nous fait vivre dans le tableau qu'elle décrit. Il ne se passe pas grand chose dans ce roman, si ce n'est l'existence de ce Haut Pays parsemé de bergeries que l'on croit abandonnées alors qu'il y a encore des gens qui vivent là, dans des pierres, à côté des chèvres. 

Je supporte mal ces réjouissances israéliennes à la suite de la mort d'Ismaïl Haniyeh, le chef politique du Hamas, qui avait beaucoup de dignité et de prestance dans le combat qu'il a mené contre Israël pour défendre son peuple martyrisé. On est bien loin de cette tradition grecque où il était important de faire honneur à ces ennemis, surtout quand ceux-ci avaient perdu la vie. Mais notre époque ne sait pas ce qu'est l'honneur. Je suis d'ailleurs très reconnaissant à mon ami Jeannot pour m'avoir à nouveau sensibilisé à ce beau mot perdu dans la médiocrité des temps modernes.

mercredi 31 juillet 2024

Carrière

Je viens de me couper au bout de mon index gauche en préparant les pommes destinées à accompagner le boudin noir que j'ai cuisiné. Cet index est devenu inutile pour écrire sur mon ordinateur. C'est ennuyeux. Mais je pourrai quand même continuer à travailler sur l'introduction du livre que j'écris avec Jeannot.

J'ai pu parler avec Martine sur Facetime aujourd'hui. C'était un vrai plaisir. Je voyais très bien toutes les expressions de son visage. C'est quand même formidable cette technologie qui nous rend si présents l'un à l'autre quand on se parle.

Charlotte est allée travailler à son nouveau boulot ce soir. Elle semble assez contente et elle est un peu mieux payée qu'à Torel.

Enfin, j'ai entamé la lecture de L'épervier de Maheux par Jean Carrière, prix Goncourt en 1972, vivement recommandé par Benjamin, l'un des membres du groupe de lecteurs de l'Institut français du Portugal. Une cériture magnifique !

mardi 30 juillet 2024

Cogumelos

Nous sommes allés au restaurant, Isabel, Charlotte et moi, hier soir, pour manger ces délicieux plats aux champignons sauvages qu'offre le restaurant Santa Clara de Cogumelos dont nous sommes devenus des fans. Bonne petite soirée calme et souriante. 

Par ailleurs, je suis en train de terminer le roman d'Eris Reinhardt dont j'ai parlé avant hier. C'est décidément un auteur que j'aime bien. J'avais lu, en avril 2018, L'amour et les forêts, roman qui m'avait beaucoup plu et dont j'ai fait un bref commentaire le 9 avril 2018. Celui dont j'achève la lecture aujourd'hui est aussi très passionnant. L'écrivain a reçu les confidences de Sarah sur sa vie très perturbée par l'effilochage de sa vie en couple avec un homme qui la délaissait. Il raconte cette histoire à partir d'un double fictif de Sarah, Suzanne, tout en continuant à recevoir les confidences de Sarah. Ce roman explore nos contradictions amoureuses avec beaucoup de talent. L'écriture, un peu longue par moment, est néanmoins très séduisante.

dimanche 28 juillet 2024

Reinhardt

 Je lis maintenant le roman de Eric Reinhardt, Sarah, Suzanne et l'écrivain, Gallimard, 2023. En réalité, je viens de le commencer et je suis surpris par l'idée sous-jacente de ce texte qui met en présence un personnage de fiction, Suzanne, son modèle dans la réalité, Sarah, et l'écrivain écrivant ce qui, finalement, ne sera rien d'autre qu'une fiction. C'est intéressant. Mais je n'en suis qu'au début.

J'ai aussi pris connaissance de certaines réactions à la cérémonie d'ouverture des JO, avec toute une série de messages offusqués de l'Èglise, qui a vu dans certaines scènes, des atteintes à la dignité des croyances religieuses du monde chrétien. Il y a beaucoup de mauvaise foi dans ces défenses d'une "bonne foi" qui, selon moi, n'est en rien attaquée. Cette cérémonie était dédiée à l'amour. Pourquoi et comment veut-on y voir autre chose ? 

samedi 27 juillet 2024

Baumgartner

Ce dernier roman de Paul Auster qui m'a été recommandé par Jean-Marc me parle beaucoup parce qu'il parle de la vieillesse avec les petits incidents que cet état peut provoquer sur le plan physique mais surtout avec ce qu'il en est de la mémoire et du surgissement des souvenirs qui nous viennent à l'esprit alors que l'on se repose, assis tranquillement au soleil par exemple, les images qui reviennent parce qu'elles ne nous ont jamais quittés, les histoires qui nous ont surpris et que l'on croit encore alors que l'on ne sait pas si elles sont vraies ou pas, ce qui n'a en fait aucune importance. Je l'ai lu en français. J'aurais sans doute dû le lire en anglais. Des phrases longues comme celles qui marquent le flux de nos pensées et qui s'interrompent parfois brusquement pour tisser d'autres pensées. Il y a encore, même quand on est vieux, des événements que l'on attend, que l'on redoute, que l'on espère mais parmi ces événements s'intercalent justement ces longs flux de souvenirs qui veulent être précis, et qui le sont parfois, mais pas toujours, sans que l'on puisse faire la distinction entre eux. C'est un roman qui raconte avec beaucoup de justesse, les émotions, un peu moins vivaces qu'avant, que l'on ressent encore devant une vie qui s'effiloche peu à peu. C'est un roman passionnant.

vendredi 26 juillet 2024

JO

J'ai regardé sur mon ordinateur la retransmission en direct de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. Un spectacle grandiose, certes, mais qui ne doit pas nous faire oublier ce qui se passe en France actuellement, l'oubli de cette autre invention grecque : la démocratie, mise à mal quelques jours avant l'ouverture de cette 33ème olympiade des temps modernes.  Une cérémonie qui ne doit pas nous faire oublier les guerres, à Gaza, en Ukraine, au Soudan, en RDC. Qui ne doit pas nous faire oublier les millions de pauvres en France et à travers le monde. Tout ce faste bling bling me paraît indécent.

jeudi 25 juillet 2024

62

Né en 1962 le 25 juillet à Strasbourg, mon fils a, aujourd'hui, 62 ans. Dans 62 ans, en 2086, il aura 124 ans. Bon ! Je ne suis pas absolument sûr qu'il ira jusque là. Pourtant, avec les progrès de la médecine, les douches froides tous les matins et l'adoption d'un régime végétarien, on ne sait jamais ! D'ailleurs, en 2086, j'aurai moi-même 144 ans ! 

mercredi 24 juillet 2024

Castets

Lucie Castets est le nom proposé par le NFP pour être le premier ministre issu des élections. Macron dit "non".  Macron continue à fouler la démocratie aux pieds. Finalement il n'en a rien à foutre. Président des riches, il est, président des riches, il restera. Ce n'est pas très glorieux. Et il profite des JO, pour justifier son déni. Pour légitimer sa mise sur pause, en espérant quoi ? quel coup nous prépare-t-il encore ? J'ai toujours pensé que Sarkozy était une crapule et que ses ennuis judiciaires actuels en étaient la démonstration la plus claire. Mais avec Macron, c'est pire. 

mardi 23 juillet 2024

Mauvaise foi

J'ai passé la journée à relire les échanges de lettres que j'ai avec Jeannot depuis mars 2023. On se répète assez souvent mais je crois que c'est lisible. Au moment où je finissais cette relecture, j'ai allumé la TV pour écouter Macron. Il continue à dénier la victoire relative du NFP. Il maintient son gouvernement en place pour toute la durée des JO. J'imagine qu'il va remettre en fonction les ministres qu'il avait auparavant et qui, démissionnaires, avaient voté pour réélire Yaël Braun-Pivet, soutien inconditionnel d'un État génocidaire, faisant fi du principe de la séparation des pouvoirs. Où va-t-on ? Comment est-il possible que, malgré les élections, Macron puisse faire comme si rien ne s'était passé. On continue comme avant. Incroyable. Passez votre chemin. Il n'y a rien à signaler. La mauvaise foi de Macron est indigne.

lundi 22 juillet 2024

Chats

La vétérinaire est venue à la maison pour examiner la santé de nos chats. Ils vont bien. Ils n'ont pas le sida, ni de leucémie. Ils se sont laissés faire très gentiment. Enfin, Isabel les tenait fermement dans ses bras au moment où ils ont subi quelques piqûres au moment de la prise de sang. Quant à moi, j'étais en train de corriger le texte que Jeannot et moi devrions publier à la rentrée, dont le sous-titre est "Dialectique épiscolaire". 120 lettres que nous nous sommes échangées depuis février 2023. Est-ce vraiment lisible ? J'avoue que ça n'a rien d'un polar. Néanmoins, Richard et Olivier ont lu nos réflexions. J'admire leur patience.

dimanche 21 juillet 2024

Milharado

Je suis actuellement dans le jardin de la nouvelle maison d'Alimo et Avisa, nos amis iraniens qui se sont installés au Portugal il y a quelque temps.  Leur maison est à 32 km de Lisbonne mais la route est bonne et rapise. Nous buvons du champagne mais je n'ai pas de plan où poser mon verre.

samedi 20 juillet 2024

Grand Est

Je suis à l'aéroport et j'attends l'avion qui doit me ramener à Lisbonne. Il a vingt minutes de retard. Ce matin j'ai travaillé avec Jeannot sur notre livre. Il s'git maintenant d'écrire une introduction qui explique un peu au lecteur ce dont il est question. 

Hier après-midi, nous avons reçu au lycée le président de la région Grand Est, M. Franck Leroy qui, grâce à un contact de Gianni Giardino, a exprimé le désir de visiter le Lycée Ermesinde. Il nous a avoué être "bluffé" —c'est le mot qu'il a utilisé— par sa visite du lycée, sa discussion avec les élèves, et sans doute également, par les explication que Jeannot lui a données sur les grands principes et la philosophie de cet établissement. Il avait l'air très intéressé. Il a posé de nombreuses questions mais il semblait aussi assez démuni, nous disant que ce genre d'école était sans doute impossible en France. Il reviendra peut-être. Nous pensons qu'il devrait revenir avce le ministre de l'Éducation nationale. Car il est très difficile de dire l'impression que fait ce lycée sur nous. C'est ce que me disait Olivier quand, à Lisbonne, je lui avais parlé du lycée. À l'époque, ce que j'en disais l'intéressais mais il ne pouvait pas s'empêcher de penser que je lui parlais d'une école style "Montessori" définie par une théorie pédagogique nouvelle et certes, intéressante, mais sans plus. Ce n'est que quand il est venu au lycée, qu'il a eu des contacts directs avec les élèves, qu'il a été visiter les entreprises, etc., qu'il a "compris" ce qu'il y avait de nouveau dans cet établissement peu ordinaire. Lui aussi avait utilisé cette expression : "Je suis bluffé." Il est en effet difficile d'imaginer une école calme, qui n'a pas besoin de surveillants, dont les élèves n'ont pas besoin de notes, etc., etc.

jeudi 18 juillet 2024

Barbecue

 Aujourd'hui à midi nous avons été invités à un Barbecue organisé par le personnel de l'internat. Très réussi avec un ou deux verres de bière pour arroser les saucisses blanches bien grillées. À part ça, les réunions se suivent pratiquement sans interruption. Avec un groupe d'élèves composé principalement de filles. Elles sont intelligentes, intéressées et créatives. Elles se sont attelées à la tâche consistant à écrire la loi qui doit inclure l'enseignement primaire dans la loi qui régit le lycée Ermesinde. Sous la houlette avisée de Jeannot. C'est très intéressant mais je n'ai pas grand chose à dire dans le cadre de cette tâche.

mardi 16 juillet 2024

Nouvelles

Demain à 15 h, j'ai rendez-vous avec un médecin luxembourgeois qui va me charcuter le dos pour me libérer d'un mauvais furoncle. Et j'apprends par Whatsapp que mon ami Marc Husson a une myelopathie, une maladie de la colonne vertébrale, douloureuse apparemment, liée au grand âge. Le même jour, Irène me téléphone pour me dire que Georges, le mari de sa sœur Pauline, ne va pas bien : une grande dépression. Bref cela fait beaucoup en quelques heures. 

lundi 15 juillet 2024

Relire

Dans l'avion, j'ai lu un livre que j'ai acheté en vitesse à la FNAC de l'aéroport de Lisbonne. Livre que j'ai trouvé passionnant mais au fur et à mesure que je progressais dans le récit, j'étais de plus en plus convaincu que j'avais déjà lu ce livre. Une fois arrivé dans ma chambre j'ai fait une recherche sur mon blog et en effet, en décembre 2022, j'avais lu ce beau livre de Sandrine Collette, On était des loups.  

samedi 13 juillet 2024

Huîtres

Nous sommes allés à Oeiras aujourd'hui pour revoir To et Loures et manger avec eux. J'ai mangé trois huîtres qui, comme souvent au Portugal, n'étaient plus très vivantes, même sous le coup de fouet d'une goutte de jus de citron. Deux d'entre elles ont frémi timidement avant de se laisser gober goulûment avec une gorgée de vin blanc de Douro.  Pour le moment j'écoute l'opéra de Puccini, Madama Butterfly sur Arte dans la version qui fut représentée cette année au festival d'Avignon. C'est un opéra que ma mère appréciait beaucoup. Elle en fredonnait des airs de temps en temps.

vendredi 12 juillet 2024

Macron

Alimo et Avisa ont signé l'achat de leur maison avec piscine aujourd'hui. Ils sont venus, tout heureux, nous faire part de leur plaisir d'avoir résolu ce problème. Nous les retrouverons ce soir pour manger du fromage et boire du vin. 

La situation en France me désole. Macron fait tout pour continuer son œuvre de destruction des services publics et favoriser les grandes fortunes. C'est plus difficile maintenant mais je pense qu'il réussira à se maintenir comme maître des horloges, comme ils disent, et donc comme maître tout court. Il devrait briguer le trône de France, non ? Et beaucoup de Français je pense n'y verraient pas d'inconvénient. Bon ! C'était une boutade à ne pas prendre au sérieux car je crois que, en même temps, il est l'objet d'une détestation générale qui atteint des sommets.

jeudi 11 juillet 2024

IFP

Je m'apprête à aller au Groupe de lecteurs de l'Institut Français du Portugal pour une nouvelle réunion. Je n'aurai pas beaucoup de livres à commenter car j'ai plutôt écrit que lu au cours de cette dernière semaine. 

mercredi 10 juillet 2024

Pointillé

 Je suis retourné chez Hugo Grilo aujourd'hui, mon osthéopathe miraculeux, avec Isabel et Charlotte qui se sont aussi, toutes les deux, soumises à son expertise de la colone vertébrale. Ensuite nous avons fait quelques courses pour renouveler nos réserves de vitamines de toutes sortes. 

Je n'ai suivi qu'en pointillé les suites des législatives avec le sentiment cependant, que Macron faisait tout pour tenter d'éviter de reconnaître la victoire, très relative il est vrai, du NFP. Il se défile, magouille tant qu'il peut pour fabriquer une majorité, relative elle aussi, à droite alors que c'est bien la gauche qui mérite qu'on lui donne sa chance. Mais, apparemment, cela n'arrange pas l'oligarchie des riches. Ils veulent continuer la destruction des services publics. Et surtout de l'école publique. C'est un spectacle vraiment triste.

mardi 9 juillet 2024

Cosby

 Après le magnifique Impasse Verlaine de Dalie Farah, j'ai lu Le sang des innocents de S.A. Cosby, .un polar qui se passe dans le sud des États Unis où le racisme contre les Noirs continue à faire des dégâts terribles puisque l'action se déroule en 2017. C'est un bon roman que m'a envoyé mon ami Eric et je tiens à l'en remercier.

Par ailleurs, je vois que le NFP ne lâche pas le morceau et semble n'être guère intéressé par des compromis. Je comprends mais je ne suis pas sûr que cette volonté de gouverner en dépit d'une majorité très, très relative finira par l'emporter. Il faudrait que ce soit le centre macronien qui fasse un pas vers le programme du Front populaire. Mais cet espoir a peu de chances d'aboutir à une solution acceptable par la gauche. Bref, malgré sa vistoire, le NFP est dans une situation difficile qui requiert du tact et beaucoup de diplomatie, domaine dans lequel il ne semble pas exceller.

lundi 8 juillet 2024

Mensonge

Récemment, le pays de Galle a fait une loi qui ne sera applicable qu'à partir de 2026, une loi qui interdit le mensonge en politique avec des sanctions sévères en cas de manquement à cette nouvelle loi. J'appelais cette loi de mes vœux depuis longtemps mais les gens avec qui j'en parlais ne voyaient pas comment c'eût été possible. Est-ce qu'une promesse dont on sait à l'avance qu'elle ne sera pas tenue, est un mensonge ? Je crois qu'il faut partir d'un concept de mensonge relativement simple : tout homme ou femme politique qui tiendrait des propos contraires aux faits avérés se verrait sanctionné. Dans les propagandes récentes de différents partis il y a eu multiplication de ce genre de mensonge. Par exemple quand le président Macron lui-même évoquait LFI comme gauche "extrême", il contredisait le jugement du Conseil d'Etat qui ne voyait d'extrême en France que le RN et le NPA (nouveau parti anticapitaliste). Notre président le savait bien sûr ! Donc il mentait pour des raisons électorales et c'est certainement un mensonge qui a fait beaucoup de mal au NFP avec ces positionnements "ni-ni" qui symétrisait l'extrême droite avec une gauche (LFI) qui n'avait rien d'extrême et qui est clairement républicaine. Il s'agissait de faire peur avec des épouvantails comme si les Français étaient tou aussi manipulables que des moineaux.

dimanche 7 juillet 2024

Vive le NFP

Ils ont gagné. Ouf ! On a eu un peu peur. Pas très, parce que c'était prévu. Par quelques uns. C'est quand même très rassurant pour quele temps en tout cas. 

Cet après-midi, j'ai lu ce merveilleux livre de Dalie Farah, Impasse Verlaine, Poche, 2018. Livre absolument magnifique par son style et par ce qu'elle nous dit de la vie d'une petite fille berbère qui émigre en France avec son père et sa mère, à Clermont-Ferrand.  Sa mère, Vendredi, la bat souvent. Elle résiste. C'est vraiment beau.

samedi 6 juillet 2024

Alphabet

 Actuellement, j'écris un article sur 'l'écriture alphabétique et la science" qui sera publié dans une revue portugaise. Vitor me propose de le traduire en portugais mais il dit qu'il peut aussi bien le publier en français. Je m'aperçois que j'ai déjà raconté tout ça dans mon blog, jeudi dernier. Est-ce le signe que je commence à radoter ? Pas forcément : c'est surtout le signe que je n'ai pas fini cet article qui me tient à cœur. Il faut que je fasse la biblio, ça prend du temps.  En outre je suis pas mal occupé par les législatives : je visione des vidéos (Mélenchon, Bompard, Tondelier —elle est très bien, elle—, Ruffin —mais qu'est-ce qu'il lui arrive à lui, de traiter Mélenchon de boulet, il cherche à se faire réélire, d'accord, mais était-ce bien nécessaire ?— Bardella —pas terrible celui-là, mais je crains que ses espoirs de devenir premier ministre ne soient déçus demain soir— Glücksman —il a l'air si sincère qu'il doit l'être dans son opposition au RN et sa foi en l'Europe,  Coquerel —je l'aime bien lui— Hanouna —j'ai du mal avec sa triste vulgarité bolloréenne...) Il y en a un que l'on ne voit plus souvent, c'est Macron. Il se cache au Touquet, quel toupet !  Après avoir trompetté pendant 7 ans qu'il était le seul à être digne d'être vu, maintenant, il se terre, condamné à se taire pour de bon, enfin, on espère, Esther !