Cela se passe dans la forêt du Fuchs-am-Buckel à proximité de Strasbourg. J'y rencontre des dignitaires hindouistes ou bouddhistes qui me convertissent à leur religion. Je reçois un anneau qui se prolonge par dessus le dos de ma main avec une partie métallique richement décorée. Je suis habillé comme un jeune coq très coloré. La scène se déroule au bord d'un chemin de la forêt. Le rêve se poursuit avec des méandres narratifs qui se perdent dans l'horizon de mon souvenir.
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Guy vient de m'envoyer un article qui démolit très élégamment les thèses de Tassinari sur l'identité de l'auteur de Hamlet. L'article, "Le singe dactylographe", est signé Dominique Goy-Blanquet et je ne sais pas où il a été publié mais autant il était possible d'être convaincu par l'anti-stratfordien, autant ce texte réussit assez bien à nous dé-convaincre. Guy me demande si je lirai quand même Tassinari. J'ai cherché son livre au moment où je traversais la France en revenant avec Charlotte à Lisbonne et ne l'ai pas encore trouvé. Ma curiosité reste vive bien que légèrement décalée : comment peut-on si bien nous convaincre ? Cela me fait penser à cette réplique que l'on trouve dans une pièce d'Aristophane et que j'avais mise en exergue de ma thèse de doctorat sur l'écriture : "Tu ne me persuaderas pas, même si tu me persuades." J'aime beaucoup le souffle de perplexité avec lequel cette phrase fait bruisser notre feuillage neuronal.
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