Mon Microsoft Office ne répond plus. Ni Word, ni Excel, ni Powerpoint (que je n'utilise presque jamais). Je ne peux plus ouvrir mes documents. Guy m'a suggéré de recourir à des logiciels compatibles comme OpenOffice par exemple. Ce que je vais faire en cas de besoin mais je compte aller à l'université ce matin pour voir s'ils ne pourraient pas m'aider à résoudre le problème. Et cela intervient au mauvais moment, comme toujours évidemment, c'est-à-dire au moment où j'ai des formulaires urgents à remplir. Et dimanche, je m'envole pour Luxembourg...
Après Hamlet et en attendant je ne sais quel miracle, j'ai repris Othello. Je dispose de l'édition de La Pléïade qui est une édition bilingue avec la traduction de Jean-Michel Déprats qui rend lui-même compte de son travail de la manière suivante :
Traduire Shakespeare pour le théâtre, c'est en premier lieu entendre des voix qui disent. Sommé de répondre à des exigences multiples, souvent contradictoires, le traducteur de théâtre a un seul guide dans le dédale des contraintes : l'écoute d'une voix dont il cherche à trouver l'inflexion. Une voix, une diction, une respiration qui lui font préférer tel vocable, telle musique, tel ordre des mots. C'est l'impulsion rythmique, ample ou nerveuse, fluide ou heurtée, qui constitue le chant de chaque traduction, sa poétique interne. Si ce chant fait défaut, la traduction n'est qu'une suite de mots morts, exacts peut-être, mais sans nécessité et sans efficacité théâtrale.
En tout cas, c'est très agréable de passer du français de Déprats au texte original. On apprécie aussi bien l'un que l'autre. On apprécie aussi très souvent l'ingéniosité du traducteur pour rendre sensibles des nuances parfois si difficiles à bien saisir dans la langue originale, des jeux de mots subtils, des allusions obscènes, des allitérations signifiantes, etc. Je suis très admiratif du travail que cela suppose.
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