J'ai fait trois rêves distincts cette nuit. Le premier me situe devant le comptoir d'un boucher à qui je viens de demander du jambon et du boudin noir. Mais le boucher (ou la bouchère) mettent beaucoup de temps à me servir. Je suis impatient et me tiens dans une encoignure du comptoir d'où un autre client veut me déloger. Finalement, le boucher me passe un paquet très fin [aussi "plat" qu'un électro-encéphalogramme plat] me disais-je en fantasmant la formule "EEG 3". Je réclame le boudin qu'il avait oublié. Il finit quand même par me le donner.
Le deuxième rêve me fait voir en train de passer un examen : une dissertation de 60 pages qu'il fallait écrire en un temps limité. Je perds beaucoup de temps au début puis tout-à-coup, j'ai les idées qu'il faut et je me mets à écrire sur Galilée, plus précisément sur la dimension littéraire de l'œuvre de Galilée. J'écris 6 pages un un temps record à partir de la citation de Galilée qui dit qu'il possède un petit livre contenant tout le savoir passé, présent et à venir du monde. C'est l'alphabet. Ecriture manuscrite avec beaucoup de ratures. Chartier, un ancien collègue de Paris 7 que j'avais en grande estime, m'encourage vivement. J'ai choisi de traiter le thème "science et littérature" — que je devrai effectivement traiter fin juin, au cours d'un Colloque à Lisbonne. J'hésite sur le titre à donner à mon essai. Peut-être devrais-je simplement le titrer : "Le signifiant".
Le troisième... bah ! je ne m'en souviens plus. Tant pis. Tant mieux, soupireront certains de mes lecteurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire