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"Dans toute gare d'une certaine importance des milliers de gens qui viennent travailler en ville débarquent chaque matin, tandis que des milliers d'autres quittent la ville pour aller travailler ailleurs. Pourquoi tous ces gens-là ne permutent-ils pas simplement leurs lieux de travail ? Sans parler du cauchemar de ces longues files de voitures qui, aux heures de pointe, se croisent interminablement. Permutation des lieux de travail ou de résidence, et le tour serait joué : supprimée cette puanteur superflue et supprimée aussi l'obligation pour tous ces pauvres flics de ramer comme des galériens. Le trafic serait si réduit aux carrefours que les agents pourraient jouer au jacquet." (p. 113) Cette remarque d'Heinrich Böll devrait plaire à mon fils Fabien.
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