Le roman d'Ismail Kadaré m'a captivé jusqu'à la fin. C'est un roman un peu sombre qui oppose à la modernité les traditions de la montagne autour du château d'Orosh en Albanie. Ces traditions, le kanun, ensemble de règles fondées sur la "reprise du sang", ou, pour le dire plus simplement sur la persistance et la nécessité de la vendetta, servies par un code d'honneur très rigoureux, font règner une sorte de terreur latente sur "le Plateau", la terreur de vivre. En face de cette terreur constante, il y a le monde moderne amolli par des préoccupations psychologiques sentimentales qui ne mènent qu'à l'angoisse et à la névrose.
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Sur Arte, hier soir, j'ai un programme sur l'esclavage moderne qui affecterait, selon ce programme, 45 millions d'humains : marins birmans jamais payés pour leur travail, enfants soldats en Afrique, ouvriers en Arabie Saoudite, etc., il n'y a jamais eu autant d'esclaves dans le monde qu'à l'heure actuelle.
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