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jeudi 8 novembre 2018

Laurent

Il était très présent dans mon rêve. Beaucoup plus jeune. Il devait avoir 9 ou 10 ans. D'une gentillesse extrême et soucieux des désaccords que je pouvais avoir avec Irène, venue m'aider dans la restauration d'une maison que j'avais achetée en ruines à Paris, dans un ruelle ressemblant à une ruelle de village provençal. Il y avait une seule pièce en haut avec un large vitrage. Cela devait être notre chambre à coucher. Maurin était là également et il y avait quelqu'un qui passait pour installer l'électricité dans toutes les maisons de cette ruelle très ensoleillée. Je me demandais si la chambre de Charlotte serait suffisamment grande. En réalité, il y avait beaucoup de monde et la grande pièce mansardée du premier et unique étage avait belle allure. Mais, au centre de ce rêve, il y avait Laurent.

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Je suis en train d'écouter l'interview de Steven Pinker, psychologue en exercice à Montréal, dont on vient de traduire (Edition Les Arènes) le livre Enlightment Now, qu'on a envie de connaître. Je vais tenter de le télécharger sur mon Kindle. Il reprend les théories de Chomsky sur la grammaire universelle, a écrit un livre sur le style et défend les lumières de la raison d'une manière optimiste sans tomber dans le gouffre d'une apologie de l'intelligence artificielle ou le transhumanisme. Intéressant.

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J'entends les protestations contre l'évocation de Pétain par Emmanuel Macron lors de son périple commémoratif dans le nord et l'est de la France. Ces protestations sont-elles justifiées ? Elles sont liées à l'idée que l'homme de Verdun est le même que l'homme de Vichy, que l'homme de la Victoire est le même que celui de la trahison. Ou, en tout cas, même s'il peut y avoir eu changement, l'homme de la trahison supplante celui de la victoire, comme si Vichy était capable d'effacer Verdun, pas plus que Verdin ne peut effacer Vichy, évidemment.

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