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lundi 11 février 2019

Caroline

Caroline de Bendern, la Marianne de mai 68, a publié sur Facebook un petit film amateur, sans doute réalisé avec un smartphone, montrant cette bataille entre gilets jaunes et gilets jaunes. On ne sait pas quels sont les allégeances idéologiques des uns et des autres, seule leur position respective est parlante, deux groupes d'hommes avec un vide de quelques mètres au milieu, puis... après le jet d'un objet quelconque, les deux groupes en viennent aux mains : ils se battent entre eux. C'est une bagarre totalement futile. Personne ne peut gagner. Au bout d'une minute ou deux, un certain nombre de belligérants se regroupent et se séparent de leurs ennemis qui les poursuivent mollement. Cette scène de rue est tellement absurde, tellement dérisoire qu'on ne peut s'empêcher de poser la question de savoir ce qui l'a déclenchée. Une agressivité innée, programmée par l'instinct ? Testostérone contre testostérone ? J'ai déjà vu des hommes qui, après une bagarre de ce genre, semblaient satisfaits : "On leur a foutu une sacrée raclée !" On sent très bien l'existence d'une certaine jouissance à avoir tabassé son prochain. Étrange. Il vaudrait bien mieux que les deux camps s'entendent pour lutter ensemble contre la menace la plus angoissante et la plus sérieuse aujourd'hui, celle du réchauffement climatique, comme le soutient à juste titre mon fils Fabien dans son blog (voir ici).

Cet après-midi, je vais subir ma dernière séance de chimio locale, la cimio n°12. Ouf !

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