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mardi 19 février 2019

Cons

Après les cauchemars d'hier, j'ai fait cette nuit un rêve magnifique qui m'a envahi d'un sentiment de "joie souveraine" surprenant. C'était une petite route de campagne, une campagne analogue à celles du Périgord décrit par Maylis de Kerangal et dont le film de Claude Chabrol, Le Boucher, que j'ai vu hier sur Arte, nous montre les images prises d'une 2CV de laquelle on voit défiler, dans la lumière des phares, des arbres aux feuillages roux, une petite route donc, où je me retrouvais avec Zbyszek, quelqu'un d'autre (une femme) et Geneviève S. Avec Z., nous nous apprêtions à aller déjeuner dans les Vosges, mais à l'idée que Geneviève resterait seule pour déjeuner, je propose à Z. de l'emmener avec nous quitte à nous restaurer avant d'atteindre les Vosges. Nous passons des barrières en bois et j'aide Geneviève à traverser les obstacles. Je sens son corps dans mes mains, un corps qui m'apparaît comme une sorte de complice érotique, sans pour autant que ce soit sexuel. J'ai l'impression que la "joie souveraine" que j'évoquais plus haut venait de là. 

Je me suis réveillé au milieu de la nuit et je me suis mis à lire le livre que je venais d'acheter à la librairie française : Que faire des cons ? de Maxime Rovere dont j'ai parlé avant hier dans ce blog. J'ai presque fini le livre et je l'ai trouvé vraiment très intéressant. Pas toujours très facile à lire mais certaines des remarques et des conseils de l'auteur sont percutants. Il écrit, page 33 : "Oui! Plus vous savez et sentez que le con est un con, plus vous perdez votre pouvoir de bienveillance, plus vous vous éloignez de votre propre idéal humain, et plus vous vous transformez vous-même... exactement en proportion... en un être hostile, c'est-à-dire en un con (la preuve en est, en particulier, que vous devenez le con ou la conne du con)."

Tous les gilets jaunes devraient lire ce "petit livre jaune" qui nous incite à une réflexion philosophique étonnamment pertinente, dénuée d'arrogance ou de prétention. 

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