Cette nuit, j'ai rêvé d'une situation étrange : j'étais sur un bateau —peut-être un bateau— avec Isabel, et je devais accrocher un filin, ou quelque chose comme ça, à un emplacement particulier du "peut-être bateau". Le filin se terminait par une sorte de crochet en métal, et je devais trouver le système qui permettrait à ce filin d'être solidement tenu à une sorte de plancher en bois. J'avais la perceuse en mains et je m'apprêtais à faire des trous pour visser une sorte de ruban qui devait assurer l'accrochage. Je glissais le crochet sous le ruban maintenu à la pièce en bois par plusieurs visses. C'était une sorte de bricolage pas très orthodoxe. Ce qui est étrange, c'est que je ne sais absolument pas ce qu'il y a à l'autre bout du filin et qui doit absolument être accroché à ce "peut-être bateau". Drôle de rêve.
Peut-être à mettre en relation avec le livre que je suis en train de lire : The Self Illusion. How the social brain creates identity, par Bruce Hood (Oxford University Press, 2012), livre qui m'a été offert par Luis V., spécialiste des virus, qui m'a été présenté par Z. et avec qui nous avons pu avoir de passionnantes discussions sur la dimension sociale de notre identité la plus intime, celle qui nous fait croire que nous sommes libres de choisir notre parcours dans la vie. En même temps, cet ouvrage ne milite pas du tout en faveur d'un déterminisme strict. C'est beaucoup plus subtil. En tout cas, j'y trouve un écho d'une thèse que j'ai défendue dans l'un des derniers articles que j'ai écrits et qui consiste à dire que le savoir que nous avons de nous-même nous vient entièrement de l'extérieur. Ce qui conforte, à mon avis, cette idée de self illusion. Mais j'en dirai plus, une fois que j'aurai terminé le livre dont je n'ai lu que la moitié jusqu'ici.
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