Hier donc, j'ai offert à Charlotte l'iPhone 5s que j'ai acheté, grâce à Fabien, au "bon coin". Transaction rapide : un jeune homme très sympathique me rejoint devant le Quick de la gare du Nord. Je lui demande si l'appareil est débloqué. Il me l'assure. Nous entrons dans le Quick pour que je puisse le voir fonctionner. Il fonctionne. Il était tard quand je suis arrivé à Lisbonne et ce n'est que le lendemain matin que je dis à Charlotte d'aller voir le téléphone que j'ai mis en charge. Elle me saute au cou, très émue et moi aussi. Un cadeau surprise parce que son iPhone 4 (que je lui avais donné à Noël 2011) était tout cassé. Il était tombé plusieurs fois, son écran était fendu, il avait perdu une partie de sa peau de plastique, bref, il faisait pitié.
Je suis en train de finir Austerlitz de Sebald. Livre magnifique et très étrange. J'y reviendrai certainement.
En voici un passage particulièrement significatif de ce qui se joue dans ces pages :
"It does not seem to me, Austerlitz added, that we understand the laws governing the return of the past, but I feel more and more as if time did not exist at all, only various spaces interlocking according to the rules of a higher form of stereometry, between which the living and the dead can move back and forth as they like, and the longer I think about it the more it seems to me that we who are still alive are unreal in the eyes of the dead, that only occasionally, in certain lights or atmospheric conditions, do we appear in their field of vision."
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