Dans mes avions j'ai lu deux choses : tout d'abord, j'ai relu Othello de Shakespeare et un polar sur kindle Un miroir pour Scotland Yard de Patrick Porizi. Othello : quel délice, quelle intelligence et quelle finesse dans la description des tourments de la jalousie d'Othello, et de la perfidie de ce personnage incroyable qu'est Iago. Je vais essayer de me procurer le film avec Lawrence Olivier, je crois. Le polar était intéressant même si, de nouveau et comme d'habitude, la fin est assez bâclée. Ces auteurs imaginent des intrigues pleines de complications et de surprises mais qui, parfois sont si compliquées que leur dénouement est souvent vraiment tiré par les cheveux. C'est dommage. Aujourd'hui, je vais sans doute entamer Le Royaume d'Emmanuel Carrère dont j'ai déjà lu, avec plaisir, plusieurs romans.
Un verbe ?
Gagner
Qu’il gagne, si cela lui
fait plaisir. Moi, je ne veux pas me laisser compromettre par une syllabe aussi
détestable, ringarde, geignarde des balafres de l’effort. Ce 'a' qui nous fait
bailler avant de se noyer dans la grimace du 'gn-', lèvres écartées dont les
coins tremblent, comme si l’on allait se mettre à pleurer. La gnaque dont on se
targue alors n’arrange pas les relents syllabiques qui gagnent. Et puis cet air
idiot que l’on prend quand on gagne ou qu’on a gagné. Debout sur le
podium : quelle place peu enviable. Les anglais sont mieux lotis avec win.
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