Hier j'ai vu et écouté le grand débat sur BFM TV malgré une réception quelque peu hachée par des interruptions intempestives. Et ce matin dans la presse, ce qu'on retient de ce débat, ce sont surtout les propos de Philippe Poutou, du NPA, le parti d'Olivier Besancenot. Et c'est vrai que ce candidat hors norme, qui ne veut pas devenir président, n'a pas mâché ses mots envers des adversaires qui n'en sont pas vraiment puisque qu'aucune rivalité ne le motive sur la scène. Personnellement j'ai également apprécié Nathalie Arthaud, qui, elle non plus, ne s'est pas gênée pour dire ce que le monde ouvrier pense des candidats, enfin, bon..., je dirais une partie du monde ouvrier, puisqu'il existe une autre partie, inféodée au Front National. Marine Le Pen fut étrange : on dirait qu'elle est parfaitement consciente de ses propres mensonges sans que cela l'affecte le moins du monde. Indéniablement, celui qui avait le plus l'air d'un président-monarque, c'était Fillon, mais les apparences peuvent être trompeuses comme chacun sait. Macron a été raisonnable de bout en bout. Cheminade, Lasalle et Asselineau... bof. A noter : le calme attentif (la "force tranquille") de Mélenchon.
Tout au bout du ciel
Derrière tout ce qui est
Pas même le rien
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