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samedi 29 avril 2017

Anarchisme

Dupont-Aignan, à qui Marine Le Pen a promis une participation au gouvernement si elle est élue, marchande ses valeurs gaullistes pour une place au soleil noir de l'extrême-droite. Son vice-président démissionne. Parfait. 
Mélenchon n'est manifestement pas content. On comprend. Si proche du but et maintenant, si loin. Est-ce qu'il se venge, en ne donnant pas de consigne de vote pour le "front républicain" ? C'est quelque peu "républimesquin", non ? Macron, c'est le libéralisme, certes, mais c'est aussi l'ouverture à l'Europe et au monde. Je reste un grand défenseur de la dimension locale de nos vies tout en pensant que ce local est incompatible avec la fermeture nationale prônée par les nationalistes de tous bords. Par contre, je suis persuadé que le "local" peut s'accommoder d'une ouverture au monde. Avec la "Commune", les Français ont tenté une première remise en question du "national". Il me semble nécessaire de s'inspirer de ces événements pour penser le monde de demain. L'ouverture au monde doit dynamiser notre insertion locale dans notre environnement immédiat. Bref, je continue à penser que c'est l'anarchisme qui peut sauver à la fois nos valeurs de solidarité et nos libertés.

« Les anarchistes ont exercé et continuent d'exercer une grande influence. Leur internationalisme rigoureux et leur antimilitarisme, leurs expériences d'autogestion ouvrière, leur lutte pour la libération de la femme et pour l'émancipation sexuelle, leurs écoles et universités libres, leur aspiration écologique à un équilibre entre la ville et la campagne, entre l'homme et la nature, tout cela est d'une actualité criante. » Paul Avrich, Préface à Domenico Tarizzo, L'anarchie : histoire des mouvements libertaires dans le monde, Seghers, 1978.


Plok ! et de une, et...
Guetter la chute attendue
De l'autre chaussure

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