Juste avant de me réveiller, je suis allé voter. Mon père était avec moi. Nous nous dirigeons vers le bureau de vote de la Robertsau à Strasbourg. Je vais garer la voiture derrière. La ruelle est étroite et un immense car vient à ma rencontre et je crois lire sa destination "Sargasses", ou "Carcasse", peut-être.... Je dois me faufiler et j'érafle l'aile arrière gauche de la voiture. Pas trop grave, sans doute. Je gare la voiture dans un endroit prévu à cet effet mais en entamant avec les roues avant un parterre de roses pas encore écloses. Mon père est sorti. Finalement, je déplace la voiture. Je la verrouille à distance, deux ou trois fois de suite pour être sûr. De quoi ? Sûr qu'elle est bien verrouillée. En la fermant à distance encore une fois, je vois qu'elle a encore été déplacée. Mon père sans doute. Nous nous dirigeons vers le bistrot mais alors que mon père y va, je m'assieds sur un banc et Pierre Léna vient me rejoindre. Nous discutons du vote. Pierre a de beaux yeux bleu-vert. Il votera sans doute Macron. Mais il est possible que ce soit Mélenchon au 2e tour. Alors, on risque fort d'avoir Le Pen pour qui la droite va voter, etc...
Incertitude, indécision, intranquillité.
Avec tous ces noms de condidats qui riment en "on" dans une ronde infernale — hier, coïncidence, je vois sur un site, l'une des voitures électroniques bien sûr, de l'avenir, conçues par Audi et qui s'appelle l' "e-tron" — cette nasalisation de l'élection nous en fout plein le nez : ça pue l'élection piège-à-cons. Un poème pourrait-il me sortir du marasme ?
Lâché par l'avion
Le ciel chie son étron
Dernier chant du con
Pas très rassurant comme "Aïe con" !
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