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mardi 18 avril 2017

Tosca

C'était hier soir à Baden-Baden : La Tosca, de Puccini, dans une mise en scène très moderne qui m'a un peu déconcerté. Je ne suis pas allé à Baden-Baden, c'est Baden-Baden qui est venu à moi, sur l'écran de la télévision. C'est une histoire bien triste que nous raconte Puccini : un grand amour, des méchants vraiment méchants, des tortures et des cris, une feinte tragique, un suicide...

Tiré de l'annonce sur internet : "2017 marque la cinquième visite de l’Orchestre philharmonique de Berlin au Festival de Pâques du Festspielhaus de Baden-Baden. Temps fort de cette édition, une nouvelle production de Tosca de Puccini signée Philipp Himmelmann. Une parabole sur la liberté portée par un trio de solistes d’exception : Kristine Opolais en Tosca, Marcelo Álvarez en Cavaradossi et Marco Vratogna en Scarpia."


Mais la musique, qui adoucit les mœurs, est superbe. Maigre consolation pour une époque qui voit les hommes se menacer mutuellement des plus grands malheurs : Mike Pence en Corée du Sud, Erdogan en Turquie, Orban en Hongrie, Kim-jong-un à Piongyang, etc... Jeux dangereux, jeux interdits, qui pourraient bien tourner mal. On a vraiment l'impression que le monde est devenu une cour de récréation où les enfants s'amusent à se faire peur. 



Un, deux, trois, soleil
Plus personne n’a bougé
A Hiroshima

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