Je suis en train de terminer le roman d'Alice Zeniter, L'Art de perdre et, autant j'ai trouvé les cinquante premières pages quelque peu laborieuses, autant je suis passionné par la suite. C'est un beau livre qui donne à voir et à comprendre beaucoup de choses qui restaient assez mystérieuses pour moi : la guerre d'Algérie, les harkis, les maghrébins de France.
En fait j'ai décidé de terminer rapidement ce livre parce que j'ai envie d'en lire un autre dont j'ai entendu parler —enfin "parler", c'est beaucoup dire parce que c'est sur internet que j'ai eu l'information—. Il s'agit du livre de Richard Flanagan, First person, que j'ai acheté et télécharghé sur mon kindle. J'ai eu l'attention attirée sur cet auteur par un article qu'il a écrit dans le Financial Times sur le rôle de la fiction dans une époque "d'après la vérité" et c'est Samantha qui en a "parlé" sur Facebook. Je me réjouis beaucoup de le lire. Cela me donnera certainement des idées pour la préface que je me suis engagé d'écrire pour le livre de Christine Dal Bon sur le smemorato di Colegno ("l'amnésique de Colegno"). Comme quoi les convergences imprévues sont un prélude important à la créativité. En tout cas, espérons-le.
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