J'étais avec Charlotte après le dîner d'hier soir quand, tout à coup, nous entendons un grand bruit quelque part, à l'intérieur de l'appartement : le miroir de notre chambre, cadeau reçu lors de mes 55 ans, suspendu au mur, s'était fracassé par terre. [Ça ressemblait pas mal à ce qu'on voit sur cette photo, à gauche, trouvée sur internet.] Il venait d'être nettoyé vigoureusement par notre femme de ménage. Un peu trop vigoureusement sans doute. Heureusement qu'elle n'était plus là lorsque l'accident s'est produit. Elle se serait sans doute blessée. Non ! C'est un fantôme qui a décroché l'engin en tordant le crochet auquel il était suspendu. "Sept ans de malheur", a dit Charlotte. Ça fait beaucoup. Mais pour conjurer cette prédiction, il suffit soit de "cracher par terre" —c'est dégoûtant— soit ramasser tous les morceaux et les jeter dans un lac, non ! dans une rivière... le Taje ? impossible —c'est dangereux pour les pieds des futurs baigneurs—. D'autres disent que les grands miroirs constituent un refuge pour les esprits qui s'y trouvent emprisonnés. Quand ils se cassent, cela les libère. Pas mal ! Peut-être s'agit-il de mon esprit qui, depuis mes 55 ans, s'est pris les neurones dans le miroir ??? Ma collègue de Paris Diderot, Simone Korff-Sausse, psychanalyste a écrit un livre dont le titre est Le miroir brisé, qui traite de la naissance dans une famille ordinaire, d'un enfant handicappé. Intéressant.
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