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jeudi 16 novembre 2017

Clouzot

Hier soir, j'ai vu deux programmes sur Henri-Georges Clouzot, le metteur en scène de plusieurs films absolument remarquables : Le Corbeau, Le salaire de la peur [que j'ai vu plusieurs foirs, notamment lors de sa sortie en 1955 — j'avais 13 ans, non ! cela est improbable ; nous habitions au quai des Joncs à la Robertsau et, à cette époque, je n'allais pas encore au cinéma ; j'ai du le voir plus tard, au ciné-club du lycée Fustel de Coulanges, sans doute —], L'assassin habite au 21Quai des Orfèvres, Les diaboliques, La vérité (avec Brigitte Bardot - voir photo ci-dessus), L'enfer (avec Romy Schneider), film inachevé qui faisait l'objet de la première émission sur Arte. Clouzot, un réalisateur très dur avec ses acteurs, très inspiré, un véritable artiste, en quête perpétuelle d'une sorte de perfection qu'il a réussi à atteindre dans certains de ses films.

Cett nuit, j'ai encore eu de longs moments d'insomnie. Je ne les crains pas, ces moments, qui sont particulièrement propices à une réflexion flottante, entrecoupée de rêves qui, à peine entamés sont interrompus et laissent la place à des images furtives, des souvenirs vagues, des trouvailles éphémères. 

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