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mercredi 1 novembre 2017

Ex libris

Petits points noirs
Au sommet enneigé du Fuji ?
Acné des montagnes

Je me réjouis de ce moment futur qui m'offrira l'occasion d'aller voir, avec Joëlle, le dernier film de Frédérick Wisemann, Ex Libris : The New York Public Library. Pourquoi avec Joëlle ? Parce que c'était précisément le thème de l'une de ses dernières enquêtes à la Grande Bibliothèque : comment le rassemblement des livres est l'un des préludes au rassemblement des idées et des hommes, à leurs mises en relation à travers autre chose que la religion, la race ou la haine, à la confiance que l'on peut avoir dans le monde dès que celui-ci nous offre des rencontres surprenantes avec le savoir. 

Hier soir, j'ai vu le programme d'Arte, Thema, qui traitait notamment des restes du culte de Lénine dans la Russie d'aujourd'hui. Après quoi, nous avons eu droit à une enquête sur les femmes des grands dirigeants de l'URSS et de la Russie, le rôle qu'elle ont pu jouer, leur discrétion imposée par le machisme de leur mari, leurs déboires à la suite de la chute des héros de leur vie —je pense à la femme de Nikita Krouchtchev qui a tout perdu à la mort de son illustre mari—.

Juste un mot sur les réactions de Trump à l'attentat de New York. Il "tweete" : "...looks like another attack by a very sick and deranged person". Il a raison. Certainement. Mais quelle est l'origine de ce "dérangement" qui a fait crier "Dieu est grand" par ce meurtrier ? Réponse : la religion, avec cette idée d'un lien vertical qui unit chaque personne à une transcendance quelconque. Se sent-on moins seul dans le monde quand on se trouve agi comme une marionnette par une entité supérieure, quelqu'un qui se trouverait au dessus de tous et de chacun ? Il serait tellement plus simple de se rendre attentif à celui qui se trouve juste à côté de nous. 

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