La nuit a été longue et sans accrocs bien que prise dans une coulée de rêves très divers. Le matin, comme je ne veux pas allumer ma lampe de chevet pour préserver le sommeil d'Isabel, je suis allé chercher mon kindle et j'ai téléchargé le livre de Jacques François que m'a conseillé Guy, La genèse du langage et des langues. J'en ai commencé la lecture, sans avoir fini Congo. La démarche de Jacques François est magnifique : il va tout droit aux questions qui lui semblent les plus intéressantes et il s'y maintient tout en considérant ce que les autres ont pu dire, évidemment, mais sans qu'il y ait ce lip service dont on se gratifie entre membres d'une même caste. Merci Guy.
Je n'ai pas encore évoqué la soirée de mon anniversaire, qui fut... magnifique. Rien que des amis très chers, une ambiance très chaleureuse, des poèmes magnifiques, bref, une ambiance comme je les aime. En plus, je me suis sentis très en forme, décontracté et sûr de moi. Après avoir fait, de manière totalement improvisée, le spectacle des "animaux malades de la peste" de Jean de La Fontaine, Izilda me demande : "Tu as fait du théâtre, n'est-ce pas ?" comme si c'était absolument évident. Or je n'ai jamais fait de théâtre. Je suis même convaincu que c'est la chose que je pourrais le moins faire dans ma vie. Il faut que j'éclaircisse ce point sensible de ma propre biographie. C'est un nœud très compliqué qu'il faudrait que j'essaye de dénouer avant de mourir.
La courbe lunaire
De ton sein blanc presque bleu
Dans l'obscurité
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